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Critique de Nina


Nina
06 décembre 2012
l'écrivain Seicho Matsumoto est considéré comme le Simenon japonais parce qu'il met en scène les gens du peuple, ceux dont la vie est ordinaire et qui pour une raison particulière deviennent des criminels. Son analyse psychologique très minutieuse des personnages permet, pour les lecteurs occidentaux, de situer clairement le contexte du crime dans la société japonaise et ainsi mieux comprendre l'attitude des différents acteurs de ces intrigues.

La voix est un recueil de 6 nouvelles policières qui reposent sur un même thème : le fait divers.

La vie des gens ordinaires, des gens du peuple s'oppose évidemment à l'existence plus riche et plus intense de celle des milieux aisés. Pourtant cela ne veut pas dire que "ces gens ordinaires" ont une vie morne et triste, et qu'ils se soumettent silencieusement à leur condition sociale. Bien au contraire. Seicho Matsumoto raconte dans ses intrigues policières comment la jalousie, la lâcheté, la convoitise, la peur, le désir de devenir riche.... sont souvent de puissants détonateurs pour échapper à une vie insipide. L'élaboration d'un crime parfait pour sortir enfin de la misère ou bien se débarrasser d'une épouse gênante, d'un maître chanteur est la solution que choisissent les héros de ce recueil de récits policiers.
l'assassin qui élabore avec minutie son crime, le témoin gênant mais aussi le policier qui va mener l'enquête sont les principaux personnages qu'analysent avec précision Seicho Matsumoto. le lecteur découvre ainsi le Japon au quotidien.Toutes ces tranches de vie au demeurant banales, permettent pourtant de mettre en lumière un peu de la vie sociale de tout un chacun et pour le lecteur de s'immerger dans ce pays fascinant.
Pour tous ceux qui souhaite en savoir plus sur le Japon, cet auteur et à découvrir
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