Tout débute par la demande étrange d'un millionnaire en fin de vie. Vous les connaissez les histoires avec les millionnaires qui n'ont que des trucs bizarres en tête (jurassic park, 50 nuances de grey...) et franchement ça fini rarement bien pour les héros. Donc là, il s'agit de prouver ou pas qu'il y a une vie après la mort en passant une semaine dans la maison la plus hantée d'Amérique :
La maison des damnés de Belasco.
Nous avons donc dans cette fine équipe : 1 scientifique qui ne croit pas (mais alors pas du tout) aux fantômes ainsi que son épouse (qui fait une crise de panique accompagnée de dépression si son mari s'éloigne d'elle un temps soit peu), une spirite (pas une médium) qui est aussi prêtre de sa paroisse et croit que l'amour résout tout (nous sommes dans les années 70) et le dernier survivant de l'hécatombe s'étant produit dans les années 40 dans cette propriété.
Car oui, il y a déjà eu de nombreux meurtres ici : que ce soit du temps du propriétaire (qui était complètement barge il faut bien le reconnaitre) ainsi que lors de 2 autres investigations menées là.
Et dès leur arrivée, tout part en cacahouètes avec possession, objets volants identifiés, bruits bizarres, déplacements d'objets... Bref toute la panoplie nécessaire pour vous faire passer une super nuit avec une veilleuse comme quand vous étiez petits.
En fait, c'est ce bouquin que l'on aurait du choisir pour la dernière lecture commune car clairement Matheson réussit à faire monter l'angoisse dans son roman au fil des pages. Limite pipi au lit même si ça tourne parfois au glauque. Après il faut bien remettre le livre dans son contexte, dans une époque où beaucoup de choses sont très sexualisées et là c'est clairement le cas. Surtout que le Belasco, en plus d'être un pourvoyeur de drogues, donne clairement dans le tordu trash à l'extrême.