Un roman qui se lit rapidement. L'écriture y est belle et limpide, il y a beaucoup d'humanité et de respect dans la façon de raconter ces femmes.
« La maladie déshumanise ; elle fait de ces femmes des marionnettes à la merci de symptômes grotesques, des poupées molles entre les mains des médecins qui les manipulent et les examinent sous tous les plis de leur peau, des bêtes curieuses qui ne suscitent qu'un intérêt clinique. Elles ne sont plus des épouses, des mères ou des adolescentes, elles ne sont pas des femmes qu'on regarde ou qu'on considère, elles ne seront jamais des femmes qu'on désire ou qu'on aime : elles sont des malades. »
On s'attache rapidement à ces personnages et on se prend même à croire aux esprits, c'est tout dire ! Mais c'est peut-être le début de la folie et il va peut-être falloir songer à m'enfermer aussi.
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