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Critique de Luniver


/!\spoil des livres précédents /!\

Tous les prétendants au trône se retrouvent en posture délicate au début de ce tome : Robb a perdu son fief d'origine, Winterfell, conquis par les Fer-nés ; Stannis a été défait sur le fil en voulant récupérer Fort-Réal ; Renly a été éliminé ; Daenerys est toujours avec ses dragons à l'autre bout du monde. Seuls les Lannister semblent avoir tiré leur épingle du jeu. Et encore, pas tous : après sa sortie héroïque pour sauver la ville, Tyrion a été gravement blessé, et son père et et sœur en profitent pour détruire tout le réseau qu'il avait patiemment mis en place.

Point de vue intrigue, difficile de faire mieux dans ce volume : à chaque fois qu'un personnage semble prendre un avantage décisif, un autre un peu oublié vient attaquer ses arrières et renverser totalement la situation. Si dans le deuxième tome, j'avais déploré que l'autre côté du mur et Daenerys étaient quelque peu laissé de côté, dans celui-ci, ils reviennent aussi au premier plan. On ne sait plus où donner de la tête !

Pour rajouter à ce sentiment d'insécurité, même les protagonistes ne sont plus à l'abri : des personnages-clés disparaissent du jeu. Il faut du courage, ou un sacré culot, pour un auteur, de supprimer des héros que les lecteurs suivent depuis plus de 2000 pages. Pour compenser ces pertes, d'autres ont enfin droit à leur point de vue : Jaime Lannister et Samwell. Finis la grosse brute épaisse et le lâche. Il faut désormais prendre en compte leur passé et affiner notre jugement.

Ce troisième volume est une réussite à tous les points de vue. C'est une des rares séries que j'ai lues où l'intérêt croît au fur et à mesure des tomes : généralement, une fois la « surprise » du premier passée, on s'habitue à l'intrigue, on s'installe tranquillement dans un monde qu'on connaît bien et l'auteur peine à nous surprendre. Mais dans le Trône de fer, le lecteur a toujours la crainte de se prendre une nouvelle gifle jusqu'à la dernière page.
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