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Critique de Slava
La guerre fait rage, les luttes de pouvoirs continuent mais partout les cartes sont redistribués et l'instabilité règne en grand vainqueur du conflit. A Port-Réal Joffrey a triomphé de son oncle Stannis par la fracassante bataille de la Néra et consolide son régne, et se projette à un mariage avec la veuve de son autre oncle assassiné sous des circonstances mystérieuses, tandis que Sansa est toujours en otage de la cour. Dans le Nord, Robb continue à batailler pour son peuple mais voit son emprise s'émietter dangereusement entre la perte de son fief natal Winterfell sous les mains des Fer-Né, la libération illégale de Jaime Lannister par sa mère et son mariage quelque peu surprise et scandaleux avec une fille d'une maison mineure proche des Lannister plutôt que la progéniture féminine de la vielle fouine mais puissante de Walder Frey. Jaime Lannister quant à lui est entre les mains de la gardienne de Catelyn, Brienne, chargée de l'escorter jusqu'à la capitale royale pour qu'il puisse lui ramener les deux filles Stark. Au delà du Mur, Jon se retrouve chez les sauvageons malgré lui tandis que ses camarades de la garde de nuit a été décimé par des forces qu'on croyait éteinte et que les rares survivants survivent tant qu'ils peuvent, essayant d'échapper à leurs terrifiants poursuivants. Et à Essos, Daenerys est toujours seule avec ses dragons mais est en marche de la cité d'Astapor renommée pour les Immaculés, une armée d'esclaves redoutable et compte bien les acheter par tous les moyens pour y asseoir son autorité. Mais partout l'insécurité domine et des hécatombes s'enclenchent inévitablement...
G.R.R Martin continue de nous entraîner dans le monde turbulent de la chanson de la glace avec du feu avec ce troisième tome qui nous immerge sans concession dans les vies troublées et sérieusement en danger de nos personnages et dans l'ambiance est mortifère : plus rien n'est sûr et plus personne n'est sérieusement protégée. Ainsi, il est pénible de suivre la débâcle de Robb, le roi plein de justice et d'honneur, qui ignore qu'il évolue dans un milieu ou ces deux valeurs sont guères existantes et qui commet de plus en plus d'erreurs désastreuses et qui se finira dans la tragédie.
Le roman s'ouvre notamment à deux nouveaux points de vues inattendus, celui de Jaime qu'on détestait jusque-là et du falot Samwell. Jaime qui se révèle plus humain qu'on ne le croit, qui atteint d'une cruelle blessure qui lui enlève ce qui lui était le plus cher, se remet en question et se rend en compte qu'il n'a été qu'un outil pour ceux qu'il aimait, c'est un être plein de doute, qui vit avec la culpabilité de ses actes et qui doit vivre avec une réputation infamante. Mais mon préféré était tout de même Samwell, jusque-là réduit à une sorte de comic relief attachant : c'est un héros malgré lui qu'il se dévoile, dans un courage dont il n'as pas conscience d'être, et qui accomplit des exploits qu'on n'aurait guère cru possible, un gars qui puise ses forces cachées dans les pires situations et veut à tout prix survivre. Décidément il nous surprend ce Samwell, ne serait-ce que réussir à échapper aux morts qui le guettent dans son retour de Châteaunoir. La référence d'un autre célèbre Sam ami d'un héros de la fantasy est encore plus appuyée dedans et l'auteur s'en livre à coeur joie.
Pendant ce temps-là, pour les autres qu'on suit depuis le début, les péripéties s'enchainent pour eux et qu'ils doivent encaisser, évoluant au passage : notamment Sansa qui se retrouve mariée de force avec Tyrion et qui doit apprendre à vivre avec, Arya continuant de survivre avec sa bande dans la forêt, rencontrant la Fraternité de la Bannière et sera placée sous la tutelle d'un homme qu'elle déteste qui a un coeur caché sous sa carapace bestiale, Jon Snow apprend à vivre avec les sauvageons, découvrant leur culture et leur façon de vivre et qu'il en retient leurs philosophies, vivant une romance avec la guerrière Ygritte ou encore le malheureux Davos Mervault survivant de la bataille de la Néra endeuillé mais toujours fidèle à un roi dont il sert loyalement. Tous apprennent à survivre, qui est une fois de plus le maître mot dans un univers chaotique ou même le plus fortuné n'échappe pas à la Faucheuse.
Les caprices du destins sont légions et défient tous les projets, changeant même à jamais le coeur du récit, que ce soit la libération par le feu du dragon des esclaves d'Astapor ou de resurrection de mort... Et les noces les plus fastueuses et intimes ne garantissent plus la sécurité puisqu'elles sont scènes macabres de tueries. Les Noces Pourpres qui seront traumatiques notamment en tuant une partie de nos bien-aimés figures de la guerre dans un bain de sang général. Les gentils souffrent mais ce serait illusoire de croire que les méchants qui triomphent dans leurs puissances à l'instar du perfide mais intelligent Tywin qui renverse tous les espérances ou encore tous les effroyables membres des Braves Compains ces mercenaires sans pitié, seront impunis longtemps, on se doute que le karma les frapperont tôt ou tard. Mais une chose, préparez-vous à dire adieu à certains personnages qu'on croyait être intouchables.
Signe que le déséquilibre est là, le surnaturel est officiellement de retour et le fait savoir dans sa violence, avec les Autres qui massacrent la Garde de Nuit et traquent les survivants d'une impitoyable chasse dans la neige, maintenant on les voient clairement et on sent leur souffle glacé. le dieu Rhi'llor qui se manifeste aussi par les miracles de ses prêtres avec des morts qui se relèvent et les dragons qui lancent le feu-dragon. Daenerys est officiellement dans la place mais peut-on dire qu'elle est assurée pour autant contre tous les dangers ?
Peut-être que le seul défaut, absurde à souligner effectivement, est que ce livre bouge trop vite, cela s'anime de tous les sens, on n'a pas le temps de se reposer. Mais encore un pinaillage toutefois. Car c'est encore une fois un chef d'oeuvre qu'offre l'écrivain sadique à ses lecteurs et on veut que lire la suite, pour voir comment l'histoire va se modifier avec ces changements majeurs qui s'y déroulent.
G.R.R Martin continue de nous entraîner dans le monde turbulent de la chanson de la glace avec du feu avec ce troisième tome qui nous immerge sans concession dans les vies troublées et sérieusement en danger de nos personnages et dans l'ambiance est mortifère : plus rien n'est sûr et plus personne n'est sérieusement protégée. Ainsi, il est pénible de suivre la débâcle de Robb, le roi plein de justice et d'honneur, qui ignore qu'il évolue dans un milieu ou ces deux valeurs sont guères existantes et qui commet de plus en plus d'erreurs désastreuses et qui se finira dans la tragédie.
Le roman s'ouvre notamment à deux nouveaux points de vues inattendus, celui de Jaime qu'on détestait jusque-là et du falot Samwell. Jaime qui se révèle plus humain qu'on ne le croit, qui atteint d'une cruelle blessure qui lui enlève ce qui lui était le plus cher, se remet en question et se rend en compte qu'il n'a été qu'un outil pour ceux qu'il aimait, c'est un être plein de doute, qui vit avec la culpabilité de ses actes et qui doit vivre avec une réputation infamante. Mais mon préféré était tout de même Samwell, jusque-là réduit à une sorte de comic relief attachant : c'est un héros malgré lui qu'il se dévoile, dans un courage dont il n'as pas conscience d'être, et qui accomplit des exploits qu'on n'aurait guère cru possible, un gars qui puise ses forces cachées dans les pires situations et veut à tout prix survivre. Décidément il nous surprend ce Samwell, ne serait-ce que réussir à échapper aux morts qui le guettent dans son retour de Châteaunoir. La référence d'un autre célèbre Sam ami d'un héros de la fantasy est encore plus appuyée dedans et l'auteur s'en livre à coeur joie.
Pendant ce temps-là, pour les autres qu'on suit depuis le début, les péripéties s'enchainent pour eux et qu'ils doivent encaisser, évoluant au passage : notamment Sansa qui se retrouve mariée de force avec Tyrion et qui doit apprendre à vivre avec, Arya continuant de survivre avec sa bande dans la forêt, rencontrant la Fraternité de la Bannière et sera placée sous la tutelle d'un homme qu'elle déteste qui a un coeur caché sous sa carapace bestiale, Jon Snow apprend à vivre avec les sauvageons, découvrant leur culture et leur façon de vivre et qu'il en retient leurs philosophies, vivant une romance avec la guerrière Ygritte ou encore le malheureux Davos Mervault survivant de la bataille de la Néra endeuillé mais toujours fidèle à un roi dont il sert loyalement. Tous apprennent à survivre, qui est une fois de plus le maître mot dans un univers chaotique ou même le plus fortuné n'échappe pas à la Faucheuse.
Les caprices du destins sont légions et défient tous les projets, changeant même à jamais le coeur du récit, que ce soit la libération par le feu du dragon des esclaves d'Astapor ou de resurrection de mort... Et les noces les plus fastueuses et intimes ne garantissent plus la sécurité puisqu'elles sont scènes macabres de tueries. Les Noces Pourpres qui seront traumatiques notamment en tuant une partie de nos bien-aimés figures de la guerre dans un bain de sang général. Les gentils souffrent mais ce serait illusoire de croire que les méchants qui triomphent dans leurs puissances à l'instar du perfide mais intelligent Tywin qui renverse tous les espérances ou encore tous les effroyables membres des Braves Compains ces mercenaires sans pitié, seront impunis longtemps, on se doute que le karma les frapperont tôt ou tard. Mais une chose, préparez-vous à dire adieu à certains personnages qu'on croyait être intouchables.
Signe que le déséquilibre est là, le surnaturel est officiellement de retour et le fait savoir dans sa violence, avec les Autres qui massacrent la Garde de Nuit et traquent les survivants d'une impitoyable chasse dans la neige, maintenant on les voient clairement et on sent leur souffle glacé. le dieu Rhi'llor qui se manifeste aussi par les miracles de ses prêtres avec des morts qui se relèvent et les dragons qui lancent le feu-dragon. Daenerys est officiellement dans la place mais peut-on dire qu'elle est assurée pour autant contre tous les dangers ?
Peut-être que le seul défaut, absurde à souligner effectivement, est que ce livre bouge trop vite, cela s'anime de tous les sens, on n'a pas le temps de se reposer. Mais encore un pinaillage toutefois. Car c'est encore une fois un chef d'oeuvre qu'offre l'écrivain sadique à ses lecteurs et on veut que lire la suite, pour voir comment l'histoire va se modifier avec ces changements majeurs qui s'y déroulent.
