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Critique de Heleniah


J'ai commencé à lire les Game of Throne lorsque les premiers épisodes de la série HBO ont été diffusés. En quelques semaines, j'ai donc tout lu, mais cela remonte déjà à 2 ans et je voulais faire une petite relecture avant de pouvoir commencer le tome 5 intégral lorsqu'il sortira (bientôt j'espère !). Et cela ne peut me faire du mal, car j'ai encore de mal avec certaines familles. Si je connais quasiment par coeur le début, j'ai plus de mal pour la suite !
Une relecture s'imposait donc, mais je redoutais un peu de recommencer les tout premiers chapitres étant donné que j'ai vu la saison 1 de la série tv un certain nombre de fois. J'ai été assez surprise, car je suis replongée dedans sans aucune difficulté. Mais ce qui m'a laissé le plus admirative ce sont des détails que je ne pouvais relever à la première lecture et qui montrent le savoir-faire de l'auteur des les premières pages. Ainsi, sont évoqués les prêtres rouges, les sans-visages et de nombreux aux personnages ou ordres qui auront leur importance plus tard. L'univers est totalement en place dès les premières lignes, ce qui le rend évidemment plus prenant, mais ce qui rebutent également certains lecteurs effrayés par la foule de détails et la litanie des noms.
A la différence de ma première lecture, je lis désormais la version intégrale (découpage anglais). La première fois, les livres étaient assez courts et je les avais enchaînés sans m'arrêter ce qui m'avait empêché de me souvenir où se situaient les coupures. Avec cette version, je vois mieux le plan de l'histoire, la façon dont va se dérouler les événements, si ce n'est dans le futur, du moins je comprends mieux l'état d'esprit de G. Martin en écrivant.

Ce que j'aime particulièrement dans Game of Throne, c'est le côté réaliste. La réalité n'est que peu embellie et les personnages ont tous des défauts (qui apparaissent grossi à la lecture car on a souvent l'habitude de personnages avec moins de relief, mais qui sont pourtant très humains), qu'ils assument plus ou moins bien, essayent parfois de les corriger, mais sont souvent dominer par eux. Ainsi, Ned Stark semble au tout au point le plus honorable des hommes présentés dans le roman (il l'est certainement), mais ce n'est pas ainsi qu'il pourra jouer au « jeu des trônes ». Sansa, souvent décriée et moquée, est une jeune fille au coeur trop tendre, bercée d'illusions et de chansons épiques (mais elle n'a que 13 ans !) pourtant, dès les premiers chapitres elle fait montre d'une certaine force derrière son apparence d'oie blanche. Après tout, c'est également une Stark de Winterfell.
De cette manière, on voit que la complexité ne tient pas tant sur la profusion des familles et des lieux, mais sur les caractères, les différentes volontés des personnages et la façon très naturelle dont s'enchaînent les événements, qui parfois surprennent les lecteurs, mais reste cohérente.

Je conseille donc ce livre à tous ceux qui sont passionnés de fantasy médiévale, mais aussi à ceux qui aiment la période du Moyen-Âge. Dans les premiers tomes tout au moins, la part du merveilleux est très ténue et le titre du roman est approprié (Game of Thrones), ce n'est que par la suite que le monde humain sera de nouveau lié ou en affrontement avec le surnaturel (Ice and fire).
Prévoyez malgré tout quelques bonnes semaines si vous comptez lire la saga en entier, mieux vaut se plonger dans l'univers une bonne fois plutôt que de lire un chapitre tous les mois !
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