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Critique de jovidalens
Ah, que j'ai eu envie de lire ce livre !
Parce qu'il y avait une quasi unanimité des critiques.
Parce que le "Prélude" dans cette forêt enneigée où trois hommes risquent leurs vies face à des forces inconnues, m'a complètement emportée.
Parce que la présentation des principaux personnages, un chapitre pour chacun d'eux, m'a enthousiasmée par l'inventivité du processus et j'ai pensé que j'entrais dans un livre jeu d'echecs avec pour guide un écrivain qui prenait le temps de me présenter chacune des pièces du jeu et que la partie allait être passionnante...
Et puis, j'ai été séduite par la richesse du vocabulaire, les connaissances de l'époque médiévale, la splendeur des descriptions des paysages, le savoir faire pour entrer dans la psychologie des personnages, la férocité des combats.
Et puis je me suis agacée : où était le fantastique ? où était l'originalité de ce monde si ce n'est qu'il n'existait que deux saisons et que chacune d'elles durait des années. "L'hiver vient", "L'hiver vient" est le leitmotiv mais il arrive quand cet hiver ???
Et puis c'est devenu long, mais long, et ennuyeux ; surtout les passages que j'appelle "Le Diable s'habille en Prada" c'est à dire les descriptions oiseuses des tenues et des chevaliers et des belles dames, et des prêtres. Voilà qui n'apporte rien à l'intrigue et qui plombe le roman. Rien qu'en supprimant ces passages, deux cents pages pourraient être conomisées ce qui ferait gagner de la nervosité au récit.
Et, tout à coup, les cent dernières pages redeviennent palpitantes. Et le livre terminé, l'envie de connaître la suite revient.
Voici une technique largement utilisée par des écrivains de thrillers et polars américains : acrocher le lecteur dès les premères lignes et les capter à la fin du chapitre pour donner l'envie quasiment irrépressible de continuer la lecture.
Cet auteur a une telle imagination et un tel potentiel pourquoi s'est-il laissé tenter par cette technique quelque peu racoleuse !
Et pourtant, beaucoup de force, de fureur et de splendeur dans ce pavé !
Totale réussite pour Daenerys, la fille du Dragon. Judicieux choix de terminer avec elle cette première époque.
Mais, peut être qu'un jour, je tenterai la suite ...
Parce qu'il y avait une quasi unanimité des critiques.
Parce que le "Prélude" dans cette forêt enneigée où trois hommes risquent leurs vies face à des forces inconnues, m'a complètement emportée.
Parce que la présentation des principaux personnages, un chapitre pour chacun d'eux, m'a enthousiasmée par l'inventivité du processus et j'ai pensé que j'entrais dans un livre jeu d'echecs avec pour guide un écrivain qui prenait le temps de me présenter chacune des pièces du jeu et que la partie allait être passionnante...
Et puis, j'ai été séduite par la richesse du vocabulaire, les connaissances de l'époque médiévale, la splendeur des descriptions des paysages, le savoir faire pour entrer dans la psychologie des personnages, la férocité des combats.
Et puis je me suis agacée : où était le fantastique ? où était l'originalité de ce monde si ce n'est qu'il n'existait que deux saisons et que chacune d'elles durait des années. "L'hiver vient", "L'hiver vient" est le leitmotiv mais il arrive quand cet hiver ???
Et puis c'est devenu long, mais long, et ennuyeux ; surtout les passages que j'appelle "Le Diable s'habille en Prada" c'est à dire les descriptions oiseuses des tenues et des chevaliers et des belles dames, et des prêtres. Voilà qui n'apporte rien à l'intrigue et qui plombe le roman. Rien qu'en supprimant ces passages, deux cents pages pourraient être conomisées ce qui ferait gagner de la nervosité au récit.
Et, tout à coup, les cent dernières pages redeviennent palpitantes. Et le livre terminé, l'envie de connaître la suite revient.
Voici une technique largement utilisée par des écrivains de thrillers et polars américains : acrocher le lecteur dès les premères lignes et les capter à la fin du chapitre pour donner l'envie quasiment irrépressible de continuer la lecture.
Cet auteur a une telle imagination et un tel potentiel pourquoi s'est-il laissé tenter par cette technique quelque peu racoleuse !
Et pourtant, beaucoup de force, de fureur et de splendeur dans ce pavé !
Totale réussite pour Daenerys, la fille du Dragon. Judicieux choix de terminer avec elle cette première époque.
Mais, peut être qu'un jour, je tenterai la suite ...
