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Critique de etrigane
La claque. Un peu blasé par l'heroic-fantasy depuis quelques années, avec ses scénarii convenus, son manichéisme galopant, ses personnages monolithiques, je commençais un peu à désespérer, jusqu'à ce que mes pérégrinations sur les forums m'amènent à des groupes de discussion autour du Trône de fer. Ce que j'y ai lu à éveiller une curiosité que j'ai voulu satisfaire assez rapidement.
Bien m'en a pris !
Oubliez tout ce que vous connaissez de ce genre ! Oubliez les canons de la high-fantasy, avec ses elfes, ses gnomes, ses gentils tout gentils et ses méchants tout méchants ! Bienvenus dans un monde sombre et violent, mature, où la magie reste à sa place et ne représente rien face aux intrigues de cour, à la lutte pour le pouvoir ou la survie. Bienvenus dans un univers où les rêves naissent et se brisent face à une réalité âpre et souvent carnassière.
George Martin ose tout. Quand on tient enfin un personnage qu'on serait tenté d'assimiler à un "héros" dans le sens habituel du romanesque, il va nous le zigouiller dans d'atroces souffrances deux tomes plus loin. Quand on croit une situation établie et sûre, il va tout chambouler et nous retourner une baffe monumentale. le pire, c'est que rien n'est tiré par les cheveux, bien au contraire.
Les personnages ne sont ni blancs ni noirs mais se parent de mille nuances de gris, et c'est bien cela qui les rend si fascinants. Ils se mettent à vivre sous la plume de Martin avec une véracité extraordinaire, et on comprend bien vite que cette saga va bien au-delà des habituels conflits manichéens dont ce genre est malheureusement un peu trop friand.
Je ne peux que recommander une telle lecture tant elle est radicale, viscérale et passionnante. Allez, hop, vite, vite...
Bien m'en a pris !
Oubliez tout ce que vous connaissez de ce genre ! Oubliez les canons de la high-fantasy, avec ses elfes, ses gnomes, ses gentils tout gentils et ses méchants tout méchants ! Bienvenus dans un monde sombre et violent, mature, où la magie reste à sa place et ne représente rien face aux intrigues de cour, à la lutte pour le pouvoir ou la survie. Bienvenus dans un univers où les rêves naissent et se brisent face à une réalité âpre et souvent carnassière.
George Martin ose tout. Quand on tient enfin un personnage qu'on serait tenté d'assimiler à un "héros" dans le sens habituel du romanesque, il va nous le zigouiller dans d'atroces souffrances deux tomes plus loin. Quand on croit une situation établie et sûre, il va tout chambouler et nous retourner une baffe monumentale. le pire, c'est que rien n'est tiré par les cheveux, bien au contraire.
Les personnages ne sont ni blancs ni noirs mais se parent de mille nuances de gris, et c'est bien cela qui les rend si fascinants. Ils se mettent à vivre sous la plume de Martin avec une véracité extraordinaire, et on comprend bien vite que cette saga va bien au-delà des habituels conflits manichéens dont ce genre est malheureusement un peu trop friand.
Je ne peux que recommander une telle lecture tant elle est radicale, viscérale et passionnante. Allez, hop, vite, vite...
