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Critique de franceflamboyant


L'été 1914 a vu s'effondrer les rêves des pacifistes et la guerre se déclencher. Daniel de Fontanin y partira et en reviendra infirme, ayant perdu une jambe. Antoine, y servira comme médecin cantonné à l'arrière mais une expédition qu'il fera au front, le confrontera au gaz moutarde et sa santé sera définitivement. Jacques, resté pacifiste, continuera de lutter pour arrêter la guerre mais connaîtra une mort sordide. Resteront les femmes, dont Jenny, qui a eu un enfant de Jacques et entend l'élever pour qu'il ait la même fougue que son père et son sens de la justice. Après la mort du père, Oscar Thibault, qui a signifié la mort d'un monde, la guerre aura tout ravagé. Jaurès aura perdu la vie pour sauver la paix et des millions d'êtres la perdront aussi. Pourtant, de cette lecture de ce tome 3, il ressort une grande noblesse : la fraternité peut être là, même en temps de guerre; le soldat déshumanisé peut garder une certaine liberté d'esprit quand il médite. La liberté est là, et l'amour.
Je suis absolument admirative de l'oeuvre de Roger Martin du Gard, oeuvre fleuve qui, tout en étant le portait d'une époque révolue, nous montre qu'il ne faut jamais cesser de lutter, d'aimer, de rechercher la fraternité et qu'il ne faut jamais éteindre l'esprit.
J'ai été très émue par la mort violente de Jacques, le calvaire d'Antoine après qu'il a été exposé au gaz moutarde, la fierté et la droiture de Jenny et l'impétuosité du petit Jean Paul qui sera certainement aussi entier, idéaliste et droit que son père.
Une oeuvre merveilleuse.
Une oeuvre nourrissante.
Une oeuvre qui fait honneur à l'humanité.
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