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Critique de Arakasi


Comme disait l'autre, il y a un Dieu pour les gascons ! Après maintes péripéties, D Artagnan – du moins, son simulacre – et Estella ont réussi à échapper aux griffes de l'Ankou, le seigneur des bas-fonds parisiens, récupérant par la même occasion la bague contenant la mémoire de l'Original et tous les détails du terrible complot tramé par le Cardinal de Richelieu contre les Archanges, les bienfaiteurs de l'humanité. Encore faudrait-il pouvoir la lire, cette mémoire… A votre avis, quelle solution vient naturellement à l'esprit de notre mousquetaire ? Eh bien, demander de l'aide à Athos, pardi ! Avec son soutien, ainsi que celui de Porthos et d'Aramis, les sbires du Cardinal et tous les démons de la Terre et de l'Enfer n'auront qu'à bien se tenir…

Mais le Comte de la Fère s'est calfeutré chez lui depuis déjà de nombreuses années et rien ne dit qu'il acceptera de sortir de sa retraite pour aider son vieil ami. Quant à Porthos et Aramis, le premier est fort occupé à écumer toutes les tavernes de Paris, tandis que le second est devenu le tout puissant général des jésuites et semble avoir tout oublié de ses anciens compagnons d'armes. D'Artagnan a pourtant cruellement besoin de leur secours, surtout que le gascon n'est pas le seul à être revenu d'entre les morts : vipérine, cruelle, machiavélique, séduisante en diable, Milady de Winter est de retour !

Deuxième tome de la trilogie « le Simulacre » de Marcastel et ce n'est toujours que du plaisir. La principale faiblesse du premier tome était l'absence d'Athos, Porthos et Aramis, et j'attendais beaucoup de l'apparition des trois compères. Je n'ai pas été déçue ! A un petit détail près mais je vous laisse découvrir lequel, Athos est toujours égal à lui-même, noble, grave, pince-sans-rire et très perturbé par la réapparition inopinée de sa diabolique épouse. Je l'adore plus que jamais. La caractérisation de Porthos est également très réussie, bon géant pour ses amis, terrrrrible géant pour tous les autres, doté en sus de punchlines délicieusement hilarantes. Des trois, c'est bien entendu Aramis qui a évolué le plus négativement, déjà ambitieux et hypocrite dans « Les Trois Mousquetaires », ses douteuses qualités n'ont fait qu'augmenter avec le temps et le général des Jésuites promet d'être un allié pour le moins inconstant. C'est aussi l'occasion de retrouver nos bons vieux antagonistes, Richelieu et Rochefort, tous les deux très intelligemment utilisés et débordant de classe.

Dommage que l'écriture présente quelques faiblesses, notamment la répétition jusqu'à l'indigestion de quelques figures de styles (on l'aura compris que Milady est une « succube »…). Rien de bien méchant, ceci dit, et l'originalité de l'univers, le dynamisme du scénario et l'humour très présent compensent bien ce petit bémol. Ces Mousquetaires à la sauce steampunk valent décidément le détour ! A conseiller à tous les fans du roman original !
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