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sur 992 notes
Avec sa plume très riche, Mathias Malzieu nous plonge dans un univers imaginatif et féerique. Une belle histoire d'amour, sensible et touchante mais qui tombe aussi dans le too much.
Lien : https://unepauselivresque.wo..
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Depuis longtemps, l'univers de Mathias Malzieu me faisait de l'oeil. Faut bien dire que les titres sont souvent plein de mystères et de fantaisie et que les couvertures sont particulièrement attrayantes. Il fallait donc que j'en lise au moins un. Je m'attendais à beaucoup de grâce, d'élégance et de poésie dans un monde follement fantastique. À ça, je ne dirais que déception.

Mon sens de la poésie est peut-être très largement différent de celui de la plupart des lecteurs … Dans ce roman, je n'ai vu aucune poésie. User, ou plutôt ici abuser de figures de style ne fait pas d'une accumulation de mots sans grand sens de la poésie. de la poésie, c'est doux et emprunt d'émotions. C'est un long travail pour arriver à fignoler un texte jusqu'à dans ses finitions, même les plus cachées. La poésie a du sens.

Vous l'aurez compris, je n'ai ressenti aucune émotion. Pourtant ce roman parle d'amour, de mort, de haine, de vengeance … Un cocktail détonnant normalement. Alors pourquoi était-ce si plat émotionnellement ? Parce que l'écriture alourdissait le tout en gommant toute once de vie.

De la vie ! C'est ce qu'il manquait aux personnages. Ils étaient tous plats et fades comme un poisson blanc et carré décongelé. J'aurais aimé une Lula tellement plus sombre. Cette sirène aurait pu être le personnage plein de panache de cette histoire.

Parce que, oui ! Il y a bien une sirène. Et les histoires de sirènes sont tellement rares que celle-ci aurait du être marquante. le projet de base était bon. Mais sa construction fort peu intéressante et addictive. Une créature des légende qui a le caractère d'une huître … Ça ne va pas !
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PARCE QUE … les chansons de Dionysos font partie de la bande -son de ma vie depuis plus de 20 ans
PARCE QUE … j'avais adoré le film « La Mécanique du coeur » sans en avoir lu le roman
PARCE QUE …prendre comme point de départ la grande crue de 2016, je trouvais cela dément
PARCE QUE … Mathias Malzieu est le parrain du centenaire de Boris Vian
PARCE QUE … J'étais passée à côté lors de sa sortie en 2019 mais qu'immédiatement les tons sépias de la nouvelle couverture m'ont attirée en me rappelant ceux du film « Amélie Poulain » que j'affectionne tant
PARCE QUE … nous sortions de deux mois de confinement et que j'avais envie de dépaysement et d'immersion dans une nouvelle bulle avec la perspective de découvrir, le roman, puis l'album et enfin le film qui allait ressortir en salle et que la démarche « totale » et un peu folle de l'auteur me plaisait énormément
J'AVAIS TERRIBLEMENT ENVIE D'AIMER « Une sirène à Paris » ….

Tous les ingrédients étaient a priori réunis pour que je plonge dans ce bain de folie . Et bien non… je ne dirai pas que ce fut la douche froide pour autant mais pas le grand saut et les frissons escomptés !

J'ai énormément aimé la vision de Paris sous les eaux déjà présentée par Tatiana de Rosnay dans « Sentinelle de la pluie ». Mais là où la romancière utilisait cette crue comme une métaphore des sentiments qui débordent et de tous les non-dits qui remontent à la surface au sein d'une famille, Malzieu choisit lui de souligner l'irréel dans le réel et de nous faire voir autrement des lieux qu'on ne voit même plus à force d'habitude. Cette poésie du quotidien, je l'ai retrouvée aussi dans l'évocation du personnage de la grand-mère Sylvia et de son bateau cache de résistants qui devaient réenchanter un monde bien terne à la joie en berne en se transformant en « rêveurs de combats » et en distribuant la nuit livres et jouets pour redonner espoir et raison de vivre aux autres. On les surnommait les « surprisiers ». Elle est bien jolie cette idée d'être passeurs d'émerveillement …

J'ai trouvé intéressante la façon contradictoire qu'avaient le héros Gaspard Snow et son père de vivre leur deuil de cette aïeule chérie : le père cherchant à se délester, à couper les amarres pour pouvoir survivre, Gaspard s'enfermant dans le passé et les souvenirs dans un appartelier transformé en mausolée.

J'ai enfin été conquise par la relation du crooner et du « poisson-fille ». Gaspard, quitté par son grand amour, la chanteuse Carolina, a eu le coeur brisé et se croit immunisé. Il pense être insensible aux charmes (au sens physique mais aussi poétique : le charme c'est aussi le chant et le poème) de cette nouvelle chanteuse hyperbolique qu'est Lula la sirène qui se sert de sa voix pour se protéger des hommes et les tuer. C'est une belle métaphore de la défiance qu'on peut éprouver à démarrer une nouvelle relation amoureuse après une rupture. Comment cela nous met en danger mais comment cela nous fait vivre également plus vite et plus fort. A travers son héros, Malzieu se livre : il porte lui aussi un chapeau mou, joue du ukulélé, fait du skate et bien sûr est chanteur. C'est finalement une nouvelle facette autobiographique, moins directe et moins réaliste que l'autre livre que j'ai lu de lui , le si beau « Histoire d'un vampire en pyjama » mais le discours est finalement le même : « ce qui ne tue pas rend plus fort » … Cette relation est l'occasion de très beaux moments : j'ai ri en imaginant la scène du coquelicophone (un harmonica multiple) qui, comme les spaghettis de « La Belle et le clochard » donne lieu à un rapprochement candide des deux protagonistes dans un baiser ….musical !

Pourtant, quelque chose n'a pas réellement fonctionné … Je crois que j'ai été gênée par la narration ramassée : l'histoire se déroule en trois jours parce que Lula ne peut pas vivre loin de son élément trop longtemps. Là où l'auteur recherche à créer un sentiment d'urgence, j'ai eu celui de trop-plein. Trop d'événements dans ce court roman qui se retrouve aussi encombré que l'appartement du héros. Trop de personnages aussi : à l'histoire de Lula et Gaspard fait écho celle de Milena et Victor mais même si cette dernière introduit un nouvel opposant à la romance des deux jeunes gens et crée donc du suspense, elle m'apparaît superflue et redondante. Il me semble également que Malzieu est quelque peu encombré par sa référence à Boris Vian : mots-valises (appartelier, assomnifère etc ..), objets insolites (en guise de pianocktail , il invente un photomaton musical qui grave un disque en chocolat, exemplaire unique qu'on peut ensuite dévorer) et même personnages : le cuisinier confident de la péniche du Flowerburger est un cousin de celui de Colin. Et j'ai été surtout déçue par une écriture emplie de métaphores et de comparaisons qui deviennent indigestes : la femme désirable est ainsi comparée à toutes sortes de pâtisseries ce qui en plus d'être un brin machiste devient lassant. A trop vouloir « faire joli », le poétique se mue en poé « tics » …et c'est dommage.

J'ai passé un agréable moment mais loin de l'émerveillement escompté. Je remercie cependant lecteurs.com, Mathias Malzieu et les éditions Albin Michel qui m'ont permis cette expérience. Pour la prolonger, je ne relirai pas cette oeuvre mais écouterai « Surprisier » le nouvel album de Dionysos qui lui a eu tout l'effet recherché !
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impossible d'entrer dans l'histoire imaginaire
d'une sirène se retrouvant dans la Seine.
Belle écriture parfois poétique et imagination qui nous emporte
dans la fiction
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J'ai eu la chance de remporter ce livre. Je n'avais encore jamais eu la chance de découvrir la plume poétique de Mathias Malzieu. Grâce à une Sirène à Paris j'ai plongé dans une histoire déjantée et pleines de surprises. J'ai mis un moment à rentrer dans l'histoire qui a quelques passages un peu longs mais j'ai beaucoup aimé. Une imagination débordante, une histoire folle et des héros un brin loufouques. Et vous que feriez vous à la place du héros ?
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Un très beau livre, qui ne peut laisser indifférent tant ça change de ce qu'on peut lire habituellement. du début à la fin, rien n'est conventionnel et, même si ce n'est pas toujours très joyeux on en ressort émerveillé!
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Cette fois encore Mathias Malzieu nous offre une jolie histoire pleine de fantaisie et de poésie. J'aime la façon dont il mélange les genres, crée des mots et des concepts pour nous entraîner dans un univers bien à lui, chaleureux et extravagant, avec une touche d'humour et une bonne dose de mélancolie aussi.

J'ai passé un très bon moment grâce à cette parenthèse merveilleuse, même si le happy-end est plus une porte ouverte sur un avenir très probablement heureux.
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Je dois dire que je suis un peu déçue par ce dernier Mathias Malzieu, que pourtant j'adore. le scénario est un peu light. Je trouve qu'il y aurait de quoi remplir une nouvelle plutôt qu'un roman.
Cependant, on retrouve la poésie de l'auteur, son univers si particulier, et bien sûr cela prédispose agréablement à l'écoute du nouvel album de Dyonisos.
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C'est le premier livre que je lis de cet auteur et ce ce fut une belle découverte. Ça parle principalement d'espoir, d'amour et de sirène. le tout dans un univers poétique, et dans une histoire se déroulant à Paris. J'ai eu du mal à décrocher de l'histoire, tellement c'était prenant.
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