AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de janessane


"La fourrure blanche", c'est une histoire d'amour qui commence à l'envers.
Il y a d'abord cette scène toute particulière où Elise tient en joue l'amour de sa vie, Jamey.
Mais avant tout ça, il y a d'abord les corps qui se rencontrent, rien de plus, rien de moins. Les sentiments ne s'expriment pas , l'attirance ne s'explique pas. Elle se vit, honteuse pour Jamey, porteuse d'espoir pour Elise.
Elise, c'est cette fille un peu paumée, issue des quartiers très populaires et qui porte sa "fourrure blanche" presque comme une arme ou une carapace. Jamey, c'est le garçon de la classe très très aisée, destiné à un avenir où club de golf, garden- party ont la part belle entre deux transactions financières. La fourrure blanche d'Elise, il ne l'aime pas. Elle trahit ses origines.
Mais plus Jamey se fourvoie dans la luxure, plus Elise prend de la place. Avec douceur, tact, cette dernière confirme au fil de l'histoire ce qu'elle a toujours su avant ce dernier : ils sont faits l'un pour l'autre.
Ce roman pourrait être une énième version de la lutte des classes avec en fond sonore une histoire d'amour à l'eau de rose qui transcende tout sur son passage. Il n'en est rien. Ici l'amour est âpre, sans concession. Il s'exprime souvent de manière crue, il se vit dans le moment et dans l'incertitude. Pas de déclarations enflammées ni d'envolées lyriques mais une musique des mots qui sonnent vraie. C'est le road-trip de la vie, celui des amants qui grandissent l'un à côté de l'autre pour mieux se trouver et se retrouver.
Très bon livre.
Commenter  J’apprécie          110



Ont apprécié cette critique (11)voir plus




{* *}