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Critique de simoncailloux


Frédéric Lenoir nous explique comment Socrate, Jésus, Bouddha vivent et conçoivent certains préceptes avec des accommodements propre à chacun d'eux. Les préceptes sont : La mort, la vérité, la justice, l'amour.

A titre d'exemple voyons l'analyse de Frédéric Lenoir sur comment les Maîtres dont questions interprètent l'amour.

Le banquet de Platon rend compte de la vision socratique de l'amour. Dans son discours Aristophane explique que nous étions jadis composés d'un corps double. Les mâles avaient deux sexes masculins, les femelles, deux sexes féminins, et les androgynes, un sexe de chaque genre. Malheureusement, Zeus décida de couper en deux nos lointains ancêtres. Depuis lors nous ne faisons que rechercher notre moitié, qui, quel que soit notre sexe, peut-être homme ou femme, selon la nature de notre double original. Pour Aristophane, cette quête est précisément ce qu'on appelle l'amour. L'amour est le désir de retrouver notre unité originelle perdue. Et il procure le plus grand des bonheurs quand il permet de retrouver notre moitié et de restaurer ainsi notre pleine nature.

Eros conduit les hommes à désirer des choses aussi diverses que la richesse, la santé, les honneurs, les plaisirs des sens, … , mais de manière ultime, l'immortalité. C'est la raison pour laquelle, ils font des enfants et créent des oeuvres.

Pour Jésus et Bouddha il y a l'amour désintéressé et la compassion.

Dans l'Evangile de Jean, l'épisode de la femme adultère illustre de manière éclatente le dépassement de la justice par l'amour.

Jésus refuse à la femme adultère d'appliquer la peine prévue par la loi. Il reconnait la réalité de la faute, puisqu'il lui demande de ne plus pécher. Il juge assurément la peine disproportionnée et ressent de la compassion pour cette femme, comme d'ailleurs pour tous les pécheurs qu'Il rencontre. Pour Jésus l'application de la justice doit se faire avec miséricorde,

Si vous n'avez pas en tête ce texte de l'Evangile, voir Jn 8, 1-11.

Bouddha condamne sans équivoque l'amour-désir. le but de Bouddha est d'éliminer toute souffrance. Puisque le désir-soif est source de souffrance, il convient d'y renoncer. L'ascèse et la pratique de la méditation bouddhiste visent à supprimer tout désir, tout manque et tout attachement. L'amour Eros est identifié par Bouddha comme ce qui procure de la souffrance et à ce titre est absolument condamné.

La lecture du livree st ardue pour les non philosophe en ce qui concerne Socrate.

La question qui se pose est :L'être humain peut-il être heureux et vivre en harmonie avec autrui dans une civilisation entièrement construite sur « l'avoir ». La recherche de « l'être » et de la responsabilité individuelle et collective nous est salutaire. Socrate, Jésus, Bouddha nous guide.

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