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Critique de HistoiresDeMots
Dans "Les petits métiers de Paris", le journaliste et auteur Jean-Michel le Corfec nous plonge dans l'ambiance du Paris de la Belle-Époque du côté des moins aisés : ceux qui exerçaient ce qu'on appelait alors péjorativement les "petits métiers", des métiers de rue.
S'appuyant sur des cartes postales éditées entre 1900 et 1906, l'auteur nous emmène à la rencontre des raccomodeurs de faïence et de porcelaine, des porteurs d'eau, des crieurs de journaux, cochers, brocanteurs, débardeurs des quais (dockers), wattmen (conducteurs des tramways électriques) et autres professionnels ambulants et indispensables à la vie parisienne. Connaissez-vous le canonnier de la Tour Eiffel qui, chaque jour à midi pile, tirait un coup de canon ? Ce coup de midi permettait aux Parisiens de mettre à l'heure leurs montres à gousset.
Et le garçon de bain ? Il transportait une baignoire et des seaux d'eau chaude sur une charrette, les montait à l'étage de la dame qui l'avait mandé, puis attendait que sa cliente ait terminé pour repartir avec la baignoire et l'eau sale...
Restituant leurs conditions, leur quotidien, mais aussi leurs cris et leurs chansons, le Corfec tient dans ce livre à leur rendre hommage.
Les métiers sont présentés par ordre alphabétique, de façon claire et sympathique, avec de nombreuses illustrations d'antan. On y découvre même des métiers qui ont eu le vent en poupe en partie grâce à L Histoire. Ainsi, la défaite de 1870 a permis aux marchands de figurines de vendre moult statuettes représentant des Alsaciens et aux marchands de drapeaux de bénéficier de l'esprit de revanche.
Cette lecture donne aussi l'occasion de partir en quête de l'origine d'expressions liées à ces emplois, comme "mentir comme un arracheur de dents" ou se rendre au "marchés aux puces".
Enfin, n'oublions pas toutes les références littéraires agréablement insérées dans ces pages, notamment le cinquième tome d'À La Recherche du Temps perdu, de notre ami Proust.
Un livre aussi beau qu'intéressant qui se garde une vie dans sa bibliothèque.
S'appuyant sur des cartes postales éditées entre 1900 et 1906, l'auteur nous emmène à la rencontre des raccomodeurs de faïence et de porcelaine, des porteurs d'eau, des crieurs de journaux, cochers, brocanteurs, débardeurs des quais (dockers), wattmen (conducteurs des tramways électriques) et autres professionnels ambulants et indispensables à la vie parisienne. Connaissez-vous le canonnier de la Tour Eiffel qui, chaque jour à midi pile, tirait un coup de canon ? Ce coup de midi permettait aux Parisiens de mettre à l'heure leurs montres à gousset.
Et le garçon de bain ? Il transportait une baignoire et des seaux d'eau chaude sur une charrette, les montait à l'étage de la dame qui l'avait mandé, puis attendait que sa cliente ait terminé pour repartir avec la baignoire et l'eau sale...
Restituant leurs conditions, leur quotidien, mais aussi leurs cris et leurs chansons, le Corfec tient dans ce livre à leur rendre hommage.
Les métiers sont présentés par ordre alphabétique, de façon claire et sympathique, avec de nombreuses illustrations d'antan. On y découvre même des métiers qui ont eu le vent en poupe en partie grâce à L Histoire. Ainsi, la défaite de 1870 a permis aux marchands de figurines de vendre moult statuettes représentant des Alsaciens et aux marchands de drapeaux de bénéficier de l'esprit de revanche.
Cette lecture donne aussi l'occasion de partir en quête de l'origine d'expressions liées à ces emplois, comme "mentir comme un arracheur de dents" ou se rendre au "marchés aux puces".
Enfin, n'oublions pas toutes les références littéraires agréablement insérées dans ces pages, notamment le cinquième tome d'À La Recherche du Temps perdu, de notre ami Proust.
Un livre aussi beau qu'intéressant qui se garde une vie dans sa bibliothèque.
