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Critique de Shrulk


J'avais à peine terminé le cerveau de Kennedy d'Henning Mankell, que j'ai enchaîné sur La constance du jardinier.
Et là, surprise ! Ils se sont passé le mot ou quoi ?
Après quelques dizaines de pages, je me rends compte que le thème est en gros le même : l'exploitation de la misère des gens, en l'occurrence des populations africaines démunies, par certaines multinationales occidentales, qui sous couvert d'activités sanitaires ou humanitaires, s'en mettent plein les poches et accablent encore plus ceux qui n'ont déjà rien.

Mais là s'arrête la ressemblance.
Avec La constance du jardinier, j'ai retrouvé les impressions que j'avais eues à la lecture de la maison Russie et le chant de la mission, du même auteur.
Ses romans semblent très travaillés, ancrés dans le monde réel avec ses tensions entre les Etats, ses diplomates et ses espions, ses grandes organisations qui cultivent le politiquement correct mais n'en sont pas moins dangereuses pour autant.
A tel point qu'il est difficile de percevoir la limite entre fiction et réalité.

C'est pourquoi il s'agit là, à mon sens, d'un très bon roman.
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