Ce deuxième tome de la nouvelle saga de
Sarah Lark (le premier tome
Fleurs de feu nous avait déjà conquis) est totalement captivant, dépaysant et envoûtant. On retrouve avec bonheur Cat et Ida ainsi que leurs filles Linda et Carol. Elles ont grandi et sont de vraies jeunes filles. Et puis, il y a Chris, Karl, Te Haitera, Jane, Eru… et les voisins Butler. C'est le principe d'un livre choral. On y suit, sur plusieurs générations, le destin de familles, d'aventuriers qui ont quitté leurs villes européennes pour essayer de vivre un monde meilleur en pays néo-zélandais. Et ce sont leurs vies qui nous sont racontées ensuite. À tel point qu'on a l'impression qu'ils font partie de la nôtre. Ces femmes fortes et ces colons travailleurs sont inspirants. Et
Sarah Lark a cette particularité qu'elle m'a accompagnée, lorsque je l'ai découverte avec
le Pays du Nuage blanc, dans un deuil difficile. Elle m'a permis de fuir une réalité trop maussade et à donner à mon esprit un peu d'air et de réalité parallèle. Aujourd'hui encore,
le chant des coquillages a rempli ce rôle d'échappatoire salvatrice. Quand la littérature se fait guérisseuse, il y a du merveilleux quelque part.
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