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Critique de LesLecturesdEole


J'avais adoré Les rives de la terre lointaine, qui racontait l'arrivée de Kathleen, Lizzie et Michael en Nouvelle-Zélande, j'ai un peu moins aimé suivre leurs enfants.

Dans ce deuxième volume, Colin, le fils voleur et mauvais de Kathleen revient en Nouvelle-Zélande, tandis que Matariki, la fille de Lizzie et Michael redécouvre ses racines maories. A ces personnages s'ajoutent Heather, la fille de Kathleen, qui prend sous son aile Violette, une enfant irlandaise immigrée avec son père alcoolique. On suit donc quatre personnages principaux avec leurs joies et leurs malheurs, qui se croisent et se recroisent, comme toujours dans les romans de Sarah Lark. Si j'ai un peu moins apprécié ce deuxième tome c'est parce que je lui ai trouvé moins d'aventures et de rebondissements que dans le premier, je m'attendais à beaucoup des événements qui se sont produits et je n'ai donc pas eu l'effet de surprise.

En revanche, il faut souligner l'importance du contexte historique ici, peut-être encore plus que dans Les rives de la terre lointaine car on assiste à la colonisation complète de la Nouvelle-Zélande, aux conflits avec les maoris et aux croyances indigènes. Cette partie du roman était proprement passionnante, on sent que l'autrice s'est documentée et on a peine à déceler le réel de la fiction. de plus, il faut aussi souligner la présence d'un personnage homosexuel et c'est vraiment bien de montrer que l'homosexualité a toujours existé et n'est pas propre à notre société moderne.

Les personnages sont comme d'habitude si bien décrits dans leur caractère et leur histoire qu'il est difficile de ne pas s'y attacher (hormis Colin qui est un pourri du début à la fin). Mon petit coup de coeur va à Violette qui essaie de s'en sortir malgré les difficultés de sa vie, et à Heather qui nous montre la vivacité de la vie artistique à l'époque, notamment en Europe. J'ai eu un peu plus de difficultés avec Matariki car son indécision me tapait sur le système, mais en même temps comment ne pas la comprendre ? Mi Pakeha, mi maorie, elle doit trouver sa place et découvrir qui elle est réellement.

Sarah Lark a encore une fois réussi à m'embarquer en Nouvelle-Zélande, à mettre en avant des femmes fortes et à me captiver sur près de 800 pages. Il me tarde de lire le dernier tome de cette trilogie, avec la belle édition collector qui sortira surement en décembre !
Lien : https://leslubiesdeole.wordp..
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