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Critique de ohfom
Dans l'atmosphère ambiante, l'unanimité débridée autour de cette BD magistralement dessinée éclaire beaucoup sur notre masochisme. Nous sommes au bord du précipice, et j'entends encore cette habituée des radios qui nous la recommandait CHALEUREUSEMENT !! Comme si on pouvait recommander la fin du monde à ses auditeurs... Or, rien n'est au contraire plus froidement désespérant que ce récit post-apocalyptique. Cela m'a rappelé aussi le syndrome des films-catastrophe américains : à force de se délecter de voir leurs gratte-ciels s'effondrer, les Américains ont dû certainement CHALEUREUSEMENT apprécier de voir le réel dépasser la fiction un certain 11 septembre.
Quel que soit le talent remarquable des deux auteurs, romancier et dessinateur, cette oeuvre est glaçante. Elle m'a rappelé l'insoutenabilité des BD les plus évocatrices d'Auschwitz ( celles de Kubert notamment ). Elle annonce et dépeint la fin de notre monde, qui est d'ailleurs en cours en ces semaines de juin françaises, elle est sans une once d'espoir, elle montre la nullité de notre orgueil et de notre agitation qui ont tout cassé, la liberté, la planète, la vie.
Pour ces raisons, je n'y souscris absolument pas. C'est une image de la mort et de l'horreur qui nous attend. Est-ce alors un cri d'alarme ? Je voudrais le croire. Mais ce serait alors à un Xième degré. Mais il y faudrait autre chose quand même que cette longue, très longue descente aux enfers. Mais les commentaires dithyrambiques, exaltés, yeux injectés du plaisir inconscient de mourir un jour, de nos critiques officiels, montrent que l'objectif est alors manqué : autant le livre de Jancovici était clair et net, autant l'aspect romanesque utilisé ici laisse à craindre que trop de gens ( de futurs "méchants mangeurs d'hommes" ? peut-être... ) ne comprennent décidément rien à rien.
En un sens, nous méritons bien la prochaine catastrophe.
Quel que soit le talent remarquable des deux auteurs, romancier et dessinateur, cette oeuvre est glaçante. Elle m'a rappelé l'insoutenabilité des BD les plus évocatrices d'Auschwitz ( celles de Kubert notamment ). Elle annonce et dépeint la fin de notre monde, qui est d'ailleurs en cours en ces semaines de juin françaises, elle est sans une once d'espoir, elle montre la nullité de notre orgueil et de notre agitation qui ont tout cassé, la liberté, la planète, la vie.
Pour ces raisons, je n'y souscris absolument pas. C'est une image de la mort et de l'horreur qui nous attend. Est-ce alors un cri d'alarme ? Je voudrais le croire. Mais ce serait alors à un Xième degré. Mais il y faudrait autre chose quand même que cette longue, très longue descente aux enfers. Mais les commentaires dithyrambiques, exaltés, yeux injectés du plaisir inconscient de mourir un jour, de nos critiques officiels, montrent que l'objectif est alors manqué : autant le livre de Jancovici était clair et net, autant l'aspect romanesque utilisé ici laisse à craindre que trop de gens ( de futurs "méchants mangeurs d'hommes" ? peut-être... ) ne comprennent décidément rien à rien.
En un sens, nous méritons bien la prochaine catastrophe.
