AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Crossroads


Lansdale, Hap et Leonard, un trio forcément gage de zumba zygomatique.

C'est toujours un bonheur sans nom que de retrouver deux potes perdus de vue trop longtemps. Jacques Pradel semblant inopérant en terme d'accélérateur de temps, c'est donc avec l'amie patience, qui possède ses limites, on va pas s'mentir, que je me suis langui de concert en guettant fébrilement le dernier Lansdale.

Où nous retrouvons nos deux compères convertis en sauveurs de l'espèce canine.
Le temps d'une baston virile mais incorrecte filmée à leur insu avec l'indélicat tabasseur de chien et les voilà sommés par l'antique cinéaste amatrice de retrouver sa petite-fille sous peine de vilaine délation auprès de la flicaille locale. Comment refuser lorsque c'est si gentiment demandé.

Lansdale régale, tournée générale.

Bon kif, comme d'hab', mais vouloir faire plaisir en recontextualisant un nombre incalculable d'anciens pigistes m'a personnellement perdu à certains moments.
Les amateurs retrouveront avec grand plaisir Brett, Vanilla Ride, Jim Bob, j'en passe et des tout aussi teigneux, spéciale cacedédi au Marchand de Sable, tout en regrettant peut-être un éparpillement notoire au niveau de l'intrigue. Éparpiller façon puzzle, je prends plutôt deux fois qu'une, sauf lorsque j'en suis l'involontaire victime collatérale.

Alors mettons ça sur le coup d'un gouvernement consternant et de ses portes battantes usitées à l'envi, d'une pseudo taxe d'habitation à la baisse, d'un cassage de biscotte contrariant dès potron-minet mais j'avoue avoir été parfois chafouin à la lecture de blagues officiant bien moins sur mon sens de l'humour ratissant habituellement large. Lansdale, Hap et Leonard, pour moi, c'est normalement open bar sur l'ironie mordante H24. J'ai dû déplorer quelques fermetures intempestives, dommage.

Nonobstant cette légère baisse de régime humoristique, Honky Tonk Samouraïs fit largement le job et contenta le fan de base que je suis toujours en jouant, même bassement, avec la fragilité de mes sentiments.
Joe, en vil roublard du métier, nous abandonne ici le palpitant au taquet et les yeux pas loin de l'hémorragie lacrymale.
Un final époustouflant d'intensité, il n'en faut pas plus pour rappeler l'amie patience à mon bon souvenir histoire de relanguir de concert jusqu'au prochain numéro...
Commenter  J’apprécie          423



Ont apprécié cette critique (36)voir plus




{* *}