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Critique de Alzie


Alzie
20 novembre 2016
Blanche, Monet et Clemenceau, le docteur Coutela.
Courte variation romanesque à quatre personnages qui, pour cette raison de brièveté, frustrera peut-être certains lecteurs. Elle a été inspirée à Stéphane Lambert par la correspondance entre Clemenceau et son ami Monet et construite autour de la naissance du projet des Nymphéas. Brièveté, celui d'un reflet ou d'un éclat lumineux. le vieux peintre barbu affligé d'une double cataracte et le Tigre moustachu opiniâtre : moments de brouilles et de complicités, peinture et méditation au bord de l'eau pour un dernier projet un peu fou. 1914, la perte de son fils Jean, la guerre ; le vide se fait autour de Monet en proie au doute. Il vit retiré à Giverny dans la crainte de se faire opérer les yeux auprès de Blanche Hoschedé sa belle-fille, elle-même peintre. Au moment de l'armistice en 1918, il décide d'offrir des panneaux décoratifs à la France, en symbole de paix, sur lesquels il va travailler, malgré sa vue affaiblie, jusqu'à sa mort le 5 décembre 1926. L'ensemble constitué sera finalement beaucoup plus vaste. Les Nymphéas orneront plusieurs salles de l'Orangerie pour, selon les voeux du peintre, donner cette "illusion d'un tout sans fin, d'une onde sans horizon et sans rivage", grâce à la ténacité de son vieil ami de plus de trente ans, Clemenceau, qui les inaugurera en 1927.


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