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Critique de lecassin


Dans les deux premières parties (Digressions, Exhortations) de ce recueil "Le Yogi et le Commissaire", Arthur Koestler nous livre une série d'essais écrits pour des revues américaines et publiés entre 1942 et 1945 ; la troisième partie, inédite (Explorations) contient une analyse de l'expérience soviétique et apporte certaines conclusions...

Arthur Koestler affirme sa croyance en une évolution inéluctable vers le et du socialisme. Une évolution sous la forme d'un socialisme à visage humain, celui du yogi, un socialisme sans heurts, progressif, heureux. Socialisme qu'il oppose au socialisme des commissaires politiques; ce qui lui permet d'instruire un procès en règle contre l'Union Soviétique et le goulag : il sera un des premiers à s'en prendre aux délires utopiques communistes ; à leur aveuglement face aux réalités.

Pour Arthur Koestler le socialisme n'est pas une panacée et c'est pour cela que la gauche rejettera assez largement sa personne, que ce soient les communistes qui le considéreront comme une " hyène puante valet de l'impérialisme américain " ou les socialistes pour lesquels il deviendra infréquentable.

Quelques chroniques sont un peu datées, néanmoins, quel régal de se laisser entraîner dans la dialectique du maître…
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