AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de POY1


Le Samouraï est un titre que j'avais pioché en 2014 dans l'un de ces périodiques que l'on trouvait à l'entrée des métro parisiens mais également de certains immeubles d'entreprise. Je ne sais pas si c'est toujours le cas.

J'avais été happé, et je n'en suis pas fier, par les phrases aguicheuses de l'annonce qui promouvait ce livre, « une fresque crépusculaire et fascinante du Japon féodal ».

Fascinant ? J'y reviendrai. Une fresque crépusculaire, qu'est-ce que c'est ? Une histoire en claire obscure, entre chiens et loups, qui commence fort et qui déçoit à la fin ? Ce n'est pas très rassurant. Ça claque mais ce n'est pas très positif pour le livre. Sur le moment, je n'y ai pas accordé d'importance, pris que j'étais par l'effet marketing.

Alors, ce Samouraï? D'abord, je rejoins Cecileterrestria dans son billet qui précise que « c'est sans structure, c'est hésitant, sans profondeur ». On s'attend à quelque chose de grandiose avec des personnages qui sont attachants ou agaçants. On s'attend à des scènes de batailles ou des joutes qui captivent. Rien. Pas d'empathie pour le héros du livre, adolescent balloté dans l'histoire comme si l'auteur ne savait quoi en faire.

Le Samouraï ne m'a pas fasciné. Un gamin mal campé dans une histoire brouillonne. Satisfecit, la connaissance du Japon par l'auteur qui y vit et qui a su capter et transcrire probablement la philosophie japonaise qui veut donner à la mort une notion bien différente de celle que nous connaissons. Sinon, à la fin, on se dit « tout ça pour ça ».

Ça se lit facilement mais c'est vraiment très moyen. Alors, je confirme que ce livre à défaut d'être une fresque est crépusculaire.
Commenter  J’apprécie          120



Ont apprécié cette critique (12)voir plus




{* *}