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Critique de LiliGalipette


Dean Evers est veuf depuis peu. Son épouse lui manque terriblement. Pour occuper ses soirées, il regarde des matchs de baseball à la télévision et ne peut s'empêcher de se moquer des pitres qui font tout pour attirer l'attention des caméras. « Regardez-moi. […] Je passe à la télé, donc j'existe. » (p. 4) Un soir, au troisième rang du stade Tropicana Field, il aperçoit le visage d'un homme qui ne devrait pas être là. le lendemain, c'est un autre homme qui surgit de la foule, un homme qui n'a rien à faire là ! « J'ai assisté à ses funérailles. » (p. 8) de soir en soir, il y a de nouvelles personnes qui le regardent et l'interpellent à travers l'écran. Dean devient-il fou ? Totalement sénile ? Enfin, un soir, Dean aperçoit un visage qu'il reconnaîtrait entre tous. Il faut qu'il en ait le coeur net : direction le stade !

Si cette nouvelle ne brille pas par son originalité – l'au-delà qui fait coucou à un vieux schnock en fin de parcours, c'est assez rebattu –, elle est cependant chargée d'émotions et de sentiments que l'on peut qualifier de bons si l'on est cynique, mais que je préfère voir comme salutaires. Il n'est jamais trop tard pour faire un examen de conscience et tenter de faire amende honorable.
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