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3,73

sur 1280 notes
Je reste mitigée après cette lecture.

A vrai dire je me suis un peu forcée car les passages un peu trop "religieux" m'ont un peu barbée.

Un Stephen King en petite forme : l'impression que la facilitée l'a un peu gagné. A peine effrayant, j'ai ressentie comme une impression de déjà vu, dans le style morts vivants...

Je lui ai mis trois étoiles parce qu'il se laisse facilement lire mais sans plus !
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Peter et Mary Jackson traversent le Nevada en voiture lorsqu'ils sont arrêtés par la police, pour ce qui semble être un simple contrôle de routine. Mais la confrontation avec le flic géant qui sort de la voiture de patrouille tourne bien vite au cauchemar lorsqu'ils atteignent le commissariat de Désolation, la petite ville minière voisine qui porte particulièrement bien son nom. le flic commence par abattre Peter sans sommation avant d'enfermer Mary dans une cellule, avec d'autres malheureux pris au piège avant elle...

Mais ce que le flic ne sait pas, c'est que l'une de ses victimes a le pouvoir de le vaincre. David, un enfant d'à peine onze ans, emprisonné là avec toute sa famille, possède est très croyant et sa foi en Dieu va lui permettre de se jouer du monstre qui les retient prisonniers, lui et ses compagnons.



Comme il l'a déjà fait dans Ça, Stephen King nous parle, dans Désolation, de la magie de l'enfance.

David, petit garçon que rien ne prédestine à un avenir exceptionnel, se révèle pourtant être plus fort que le mal à l'état pur, dans ce roman haletant. En fait, ce qui fait la force de ce jeune enfant, c'est sa foi en Dieu et en lui-même. Inébranlable, David est persuadé qu'il est l'élu de Dieu, que tout ce qu'il fait lui est inspiré par cette divinité qui parle en lui aussi clairement que sa propre conscience. Grâce à cela, David ne doute pas une seule seconde: il se laisse guider par son instinct, son intuition. Et même si le prix à payer est au final bien élevé pour ce petit bonhomme, il parvient néanmoins à ses fins, puisque la force obscure qui hante Désolation finit par être vaincue.

Ce qui est étonnant dans ce roman du maître de l'épouvante, c'est la quantité de références bibliques. Stephen King a-t-il traversé une période mystique lorsqu'il rédigeait cet ouvrage? En tout cas, les différents fléaux qui frappent la ville de Désolation et ses habitants rappellent furieusement les dix plaies d'Egypte: insectes et animaux participant à la destruction de la ville, tempête de sable inopinée... Ajoutez à cela les différentes prières des personnages, les interrogations de David sur la religion et ses monologues avec Dieu, et vous aurez à peu près saisi l'ambiance générale du roman.

Il n'en reste pas moins que Désolation est un encore un bon roman de suspense, bien dégoûtant parfois (notamment dans la description des cadavres: so shocking!) et qui tient en haleine jusqu'à la dernière page. Avec, en plus, de nombreux personnages sympathiques, on passe au final un très bon moment.
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Une lecture incroyable au début, mais qui selon moi, finit par se perdre dans les longueurs et le rocambolesque.

Après avoir enchaîné pas mal de nouvelles de l'auteur, j'ai eu envie de lire un de ses romans. Désolation m'a fait de l'oeil, je l'avais déjà commencé il y a quelques années, sans être allé au bout (sans raison particulière). Il m'avait laissé un bon souvenir, je suis donc partie sur celui-ci. La mise en place de ce roman est une réussite, dès le début, ce flic aux allures démoniaques suscite l'intérêt du lecteur. L'ambiance aussi oppressante qu'angoissante contribue à cette envie de savoir où toute cette histoire va mener, et je dois avouer que j'ai eu pas mal de sueurs froides. C'est glauque au possible, pour ceux qui n'aiment pas les cadavres, les meurtres violents et les rites étranges mêlant viscères et boyaux, passez votre chemin, car ici, Stephen King ne lésine pas là-dessus. Pour ma part, j'ai apprécié cet aspect sombre du roman, ça montrait que finalement nul n'était à l'abri et que tout pouvait arriver, même le pire. Tout était donc imprévisible. J'ai également beaucoup aimé le panel de personnages qui nous est proposé, même si toute l'action se déroule dans la ville de Désolation, leur diversité fait que l'on ne ressent pas d'effet huis clos, c'était très intéressant. Ils sont tous autant attachants que détestables, et j'ai pris un certain plaisir à suivre leurs aventures, même si des choses m'ont un peu tiqué dans certains comportements que je trouvais un peu sexiste (ce livre date, c'est pourquoi je n'en ai pas tenu rigueur). Globalement, je dirais que pendant un tiers du livre, j'étais happée par l'histoire, entre effroi et curiosité, je trouvais le tout très bien ficelé, ça partait sur une excellente lecture.

Malheureusement, passé ce tiers, j'ai ressenti beaucoup de longueurs, ça n'en finissait pas avec les digressions, l'action finit par stagner à un point culminant, c'était vraiment frustrant. On a une succession de discussions et réflexions qui alourdissent le texte, sans compter les flashbacks qui se sont révélés bien trop nombreux. Alors oui, tout n'est pas à jeter, certains ont été utiles pour comprendre la personnalité des personnages et leurs liens, mais aussi pour peaufiner l'univers, expliquer le pourquoi du comment cette entité - Tak - règne à Désolation. Mais c'était vraiment trop long, le livre est déjà un beau pavé, alors si l'auteur ne retire pas le superflu, ça devient un peu compliqué.
Aussi, je n'ai pas apprécié la dimension religieuse qu'a prise l'intrigue, autant ça ne me dérangeait pas au départ, je trouvais même que ça contribuait à parfaire cette ambiance mystique, autant, j'ai fini par trouver ça excessif et manichéen. J'en suis venue à regretter ce début incroyable qui m'avait plongée dans un effroi sans pareil. Je suis vraiment déçue par la direction que Stephen King a choisie, le dénouement devient tout bonnement rocambolesque, et ça j'ai dû mal dans les romans. En film, à la rigueur ça peut passer, mais à l'écrit, pour moi ça ne l'a pas fait du tout. J'aurais préféré que ça reste plus terre-à-terre avec un psychopathe, ou alors, garder l'idée d'entité sans forcément aller aussi loin dans le « tiré par les cheveux ».

En bref, un début prometteur, mais une évolution qui tend vers de trop nombreuses longueurs et un scénario invraisemblable. Stephen King me déçoit rarement, mais là, force est de constater que c'est le cas et j'en suis la première déçue surtout quand on s'enquille près de 900 pages. Je retenterai le coup avec un autre de ses romans, mais en me méfiant de l'épaisseur du livre cette fois !
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Une ambiance glauque et oppressante, dans laquelle baignent surnaturel, le bien, le mal, Dieu et le diable... Des personnages qui nous semblent familiers, parce que du genre qu'on croise tous les jours, qu'on cotoie, même.
Tout l'inverse de Joyland, relu peu avant, en quelque sorte. L'atmosphère guillerette se transforme en horreur à l'état pur. Aller d'un Stephen King à l'autre et changer complètement d'univers, c'est aussi ce que j'apprécie chez cet auteur.
Cette fois, la ville est emprisonnée dans le Mal, le vrai, celui qui attaque tout ce qui bouge, innocents ou pas. L'auteur nous tient dans sa main et n'entend pas nous lâcher jusqu'à ce que la terreur nous engloutisse, comme ses personnages.
L'un de mes livres préférés de Stephen King (pourtant, j'ai beaucoup de "préférés", un vrai coeur d'artichaut).
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Mi him... can de lach... mi him... min en tow... Tak !

Un des rares ouvrages où le Maître laisse transparaitre ses influences Lovecraftiennes. Tak et tout son bordel, ça nous renvoie directement aux Grands Anciens mais avec la touche spéciale du grand King, toujours avec son écriture personnelle et son style si particulier. le côté dit manichéen de l'intrigue, ne m'a pas particulièrement dérangé. Il apparait que même si on assiste à une éternelle lutte du bien contre le mal, les héros et les rôles ne sont pas ceux qu'on croit : le Mal, ici incarné par Tak n'est pas la vision habituelle qu'on nous renvoie de Satan mais juste un démon ou une force malfaisante (certes, très puissante) qui cherche simplement à assouvir des besoins naturels : manger, dominer, détruire. Tandis que l'autre, Dieu (le bon), se contente d'être une force "pure" mais pas aussi "bienfaisante" que celle qui nous est présentée dans la Bible. Ce Dieu-là est cruel et malintentionné mais s'oppose tout de même au règne dangereux de Tak. Une espèce d'interprétation personnelle de King - lui-même élevé dans la religion - des Saintes Écritures qui nous fait comprendre que, même dans sa bonté, Dieu est un être capable d'engendrer la peine et la souffrance.
Une très bonne histoire, avec une ambiance carrément sensationnelle et surnaturelle (quoi de mieux comme décor pour un combat apocalyptique contre le bien et le mal que le désert ?), agrémentée d'une écriture très stylisée et d'une brochette de personnages forts prenants et intéressants.
Une trame succulente, des personnages extras , des concepts fort intéressants. Je tiens quand même a souligner que c'est une des rares histoires du Maître qui ne se passe pas dans son Maine natal. Une belle occasion de changer un peu de décor et d'ambiance, ce qui n'est pas pour me déplaire, loin de là. On est presque un peu "dépaysés" par rapport à ses précédents bouquins. J'ai notamment adoré le parallèlisme entre ce livre et "Les régulateurs", bien que j'estime "Désolation" supérieur à son jumeau.
Une atmosphère "désertique", nocturne, terrifiante et une fin... héroïque !
Un pur bijou Kingien vraiment épatant. Un remarquable chef-d'oeuvre !
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Un petit bout de temps que je suis sur ce livre...mais une bonne excuse: la naissance de mon bébé! :))
En plus il s'agit de mon 1er Stephen King. J'ai eu envie de le découvrir après avoir vu le film "Désolation" à la tv. Peut-être pas une bonne chose, car du coup je connaissais l'histoire, d'autant plus que l'adaptation cinématographique est très fidèle!
Une histoire des plus horribles, donc, avec beaucoup de morts, beaucoup de sang, un langage souvent peu châtié, mais la sauce a cependant bien pris. J'ai été très surprise en revanche de voir la place importante de la religion dans cette histoire.
Pas un coup de coeur mais un bon moment avec ce thriller, je relirai certainement d'autres livres de cet auteur sans connaître l'histoire au préalable car ici,de ce fait, l'effet de surprise n'était plus prédominant.
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Désolation est le nom d'une petite ville perdue dans le désert. Un policier du coin, qui rassemble les passants dans une prison… et c'est ainsi que démarre l'horreur.
C'est un ouvrage prenant, et le côté religieux du livre m'a au premier abord dérouté.
Moi, qui suis une athée convaincue, et bien parfois j'ai douté, et j'ai relu certaines répliques.
Oui, j'aime lire les recueils qui peuvent me faire douter.
C'est ce qui permet, à mon humble avis, de ne pas rester fermé dans ses croyances.
Je ne m'attendais pas à découvrir Dieu, dans toute cette monstruosité, mais pourquoi pas ?
Stephen King a ce talent, il peut parler de sujet diversifié en nous entourant du monde de l'horreur.
Comme de l'alcoolisme, dans shining.
Je ne suis pas une amatrice des films produits grâce à ses oeuvres, mais une adepte de ces livres.
J'admire ce grand écrivain.

Un recueil étonnant, une lecture captivante et parfois effrayante.
À lire et à découvrir.
Lien : https://angelscath.blogspot...
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Une première partie détonante avec ce flic complètement barge qui embarque des gens sur une route traversant le désert du Nevada pour les ramener à Désolation, bourgade perdue bien sinistre...
Avec une narration alternant les points de vue de chacun des personnages/groupes de personnages, King fait recoller les morceaux de son intrigue petit à petit et déroule l'histoire de ses protagonistes au compte-goutte. Et comme d'habitude, il travail avec soin leur personnalité, surprenant souvent le lecteur en leur attribuant des caractères profonds mais de prime abord stéréotypés.
Le mystère plane pendant un long moment et l'ambiance créée est fantastique. La vedette de ce premier acte est Entragian, ce flic géant, violent et délicieusement dérangé. Puis c'est David Carver qui s'attire les lumières grâce à un acte de bravoure qui va le propulser d'enfant banal à celui de personnage clé. Avec lui, c'est l'occasion pour King de parler religion, du rapport à la foi et de la cruauté relative de Dieu. Si les nombreux questionnements autour de ce thème sont assez intéressants et habilement traités, il y a des fois où ça passe un peu moins :
Peut-être que David Carver me fait aussi un peu trop penser à Mark Petrie dans Salem, les deux personnages sont les mêmes et tous les deux, grâce à leur foi, résolvent les problèmes un peu trop facilement à mon goût.

En tout cas pendant 400 pages il faut avouer que le récit est passionnant et que l'horreur monte en puissance, encore plus quand les éléments surnaturels surgissent et que leur influence nous offre des délires assez terrifiants.
Par contre, pendant les deux cent pages qui suivent, l'action se calme et le passage dans le cinéma est bien long. C'est tout de même l'occasion de développer encore plus les personnages et l'intrigue, d'amener quelques éclaircissements avant le grand final.

Un petit mot sur John Edward Marinville, le lion de l'édition, ancien écrivain de premier choix (qui garde toujours une certaine renommée), mais qui avec l'âge et le succès, s'est laissé dépérir. Il est aussi un personnage clé et devient même plus attachant que David. Son je-m'en-foutisme est un délice pour le lecteur, un petit plus agaçant pour ses compagnons...

King s'est vraiment lâché pour ce livre, avec une première partie remarquable, des personnages mémorables, une intrigue sur fond de légende originale et une ambiance hallucinante. La fin est plutôt bonne et on souffle carrément car l'épreuve qu'ont subie les personnages a été terriblement éreintante.
Je n'hésiterai pas à lire "Les régulateurs", qui est en relation avec Désolation.

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On peut dire ce que l'on veut de Stephen King, au fond, avec lui, un livre de huit cent pages ne peut pas faire peur. On avance dans l'histoire et on veut toujours en savoir plus, ce qui fait que l'on arrive au bout sans avoir vu le temps de passer. J'ai tout de même tenté de ralentir car je ne voulais pas le finir mais bon, fallait bien que la fin arrive tout de même…

L'histoire se déroule tout au long du livre entre une route déserte "la nationale 50" et une ville sombre et paumée "Désolation". Sur cette route, un flic étrange arrête les rares voitures qui y passent. Il trouve des prétextes plus ou moins absurdes ou plus ou moins vagues et les emmène dans cette ville. Préparez vous à plaindre les personnages qui se retrouveront piégés dans cette ville car l'aventure va tourner au cauchemar.. On les plaint et on a peur pour eux car comme d'habitude avec Stephen King, on s'attache énormément aux personnages. Dans cette histoire, on bascule entre démon, possession, religion, ville fantôme. Il n'y a pas de quoi s'ennuyer une minute, ni même une seule seconde.

J'ai adoré la fin car Stephen King ne nous concocte pas un happy end où tout le monde s'en sort mais il ne fait pas mourir tout le monde non plus. Des personnages s'en sortent, d'autres non. Et avec une surprise de taille car les personnages qui s'en sortent ne sont justement pas ceux que j'aurais vu s'en sortir à part peut être un ou deux. Un autre point, c'est que encore une fois, comme dans Ça, il montre l'importance de l'enfance puisque le héros qui tente de sauver tout le monde est un enfant qui puisse sa force en la croyance de Dieu. En une phrase, c'est une histoire terrifiante et très bien conçue. Une sorte de bataille du bien contre le mal. de Dieu contre Satan. Sauf qu'ici Dieu réside dans un enfant et Satan est "Tak". Livre que je recommande bien haut et fort si vous aimez ce genre d'histoire évidemment. Sinon, je vous conseille de fuir bien loin de cette ville et de ne jamais passer par la route nationale 50 :')
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Une route déserte, idéale pour une introspection de soi même, idéale pour se découvrir.

Quatre groupes se baladent sur cette route : Mary et Peter, petit voyage en amoureux, La famille Carver, petit voyage de vacances, Johnny, petit voyage pour se découvrir, Steve et Cynthi, une rencontre.

Tous vont vivre la "Désolation" (c'est le cas de le dire), ils vont rencontrer un être qui va la terrifier qui va les arrêter, les emprisonner, leur faire mal. Que se passe t il à Désolation, petite ville, dépouillée de ses habitants mais remplis de coyotes, de busards et autres bêtes étranges.

Tous vont essayer de combattre le mal.

Waouh j'ai adoré. le livre était haletant, génial.
Stephen King nous révèle encore une fois son talent. Il nous ramène à ses thèmes qui lui sont chers, la famille, le bien, le mal.

A découvrir.
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