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Critique de Sycorax
Jack Ketchum (un pseudo selon la 4e de couv.) m'avait cloué avec son "Morte saison".
Ici, l'auteur s'inspire d'un fait divers sordide à base de drame familial sur fonds d'inceste, de tueur sadique en série et de maltraitance matrimoniale.
Ca n'est ni particulièrement réussi, ni foncièrement mauvais, mais ça reste du roman choc sans éclat particulier si ce n'est une capacité à accrocher le lecteur qui aligne les 300 pages en quelques heures sans s'en apercevoir (ce qui n'en fait pas un excellent roman pour autant).
Le fonds de commerce reste globalement racoleur (l'auteur s'adonne parfois à des descriptions que j'ai trouvé passablement gratuites et ne servent qu'à apesantir l'abjection ambiante).
Autant "Morte saison" passait bien du fait d'un aspect bande-dessinée gore assumée et décomplexée, autant ce roman qui se veut coller au plus près de la réalité du fait divers dont il s'inspire me semble flirter avec une certaine forme de littérature de gare.
Pas de psychologie, pas de morale particulière. Ca se lit et ça s'oublie.
Ici, l'auteur s'inspire d'un fait divers sordide à base de drame familial sur fonds d'inceste, de tueur sadique en série et de maltraitance matrimoniale.
Ca n'est ni particulièrement réussi, ni foncièrement mauvais, mais ça reste du roman choc sans éclat particulier si ce n'est une capacité à accrocher le lecteur qui aligne les 300 pages en quelques heures sans s'en apercevoir (ce qui n'en fait pas un excellent roman pour autant).
Le fonds de commerce reste globalement racoleur (l'auteur s'adonne parfois à des descriptions que j'ai trouvé passablement gratuites et ne servent qu'à apesantir l'abjection ambiante).
Autant "Morte saison" passait bien du fait d'un aspect bande-dessinée gore assumée et décomplexée, autant ce roman qui se veut coller au plus près de la réalité du fait divers dont il s'inspire me semble flirter avec une certaine forme de littérature de gare.
Pas de psychologie, pas de morale particulière. Ca se lit et ça s'oublie.
