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Critique de Tachan
Poussée par le re-coverage des oeuvres d'Elle Kennedy dont je gardais un bon souvenir, j'ai eu envie de découvrir cette nouvelle saga aux allures tellement estivales avec sa station balnéaire. Une réussite ? Pas vraiment si j'en juge la qualité de la plume… Heureusement, l'histoire, elle, fut le genre de romance doudou que j'affectionne. Je repars donc pour vous faire une petite chronique en mode schizophrène !
D'Elle Kennedy, j'ai autrefois lu, quand je découvrais la romance contemporaine, quelques tomes de ses saga Off-Campus et Briar Université qui se déroule dans ce même univers de sport et d'études supérieures. Même si les histoires ne brillaient pas par leur plume, il y avait toujours une addiction à tourner les pages qui me tenait et souvent des thèmes qui me plaisaient bien dans les romances. J'en garde donc un bon souvenir.
Sauf que depuis, j'en ai lu pas mal des romances et j'ai commencé à être plus sélective… Et j'avoue que la chute fut un peu rude lorsque j'ai retrouvé la plume de l'autrice. Personnages stéréotypés à mort, situations vues et revues, dialogues pauvres, choix parfois sans queue ni tête, ça a vraiment fait mal et pourtant j'étais partie vraiment en mode : « je vais adorer cette romance estivale ». Comment dire que la plume m'a rendue la tâche vraiment dure ^^!
J'ai heureusement beaucoup apprécié l'héroïne malgré son côté gentille fille trop appuyé. Cela m'a plu de suivre une fille de riche qui contre l'avis de ses parents a monté toute jeune sa boîte dans la technologie et qui va peu à peu réaliser dans quelle cage dorée elle vit, pour s'en libérer, faire ses propres choix et s'affirmer. le parcours de Mac est vraiment très intéressant, même si peu crédible… Elle va passer d'une vie sous tutelle où son petit ami et ses parents attendent juste qu'elle soit une belle poupée Barbie mariée et participant à des conseils d'administration comme on participe à un club… A fille indépendante, qui a sa boîte, fait ses choix de carrière et de vie, cherche toujours un défi à relever et assume son côté ambitieux.
J'ai eu plus de mal avec le héros, Cooper, qui est un bon gros cliché ambulant et à qui l'autrice fait commettre toutes les maladresses possibles. Cooper, c'est le syndrome du garçon malmené par la vie : des parents alcoolique, junkie, mort ou absent, une haine de l'étranger c'est-à-dire le gosse de riche de l'université du coin qui colonise sa ville tranquille de bord de mer. Bref, il a de la rancoeur à revendre au début. Viré de son petit boulot à cause du mauvais comportement du petit ami de Mac, il décide de se venger en la séduisant, mais va se faire prendre à son propre piège. On découvre alors un homme gentil, rigolo, avec le coeur sur la main, toujours près à aider ses amis et artiste dans l'âme dès qu'il touche du bois, mais qui manque d'ambition par peur de l'échec et du manque d'argent. Vous voyez venir…
La romance est sympathique mais remplie de chemins que je n'apprécie pas forcément. Je n'aime pas les schémas où cela débute par un mensonge de l'un d'eux à base de pari, défi ou vengeance, choisissez. Je n'aime pas non plus quand on appuie autant sur les différences de statuts des membres du couple pour que l'un se sente inférieur et l'autre mal à l'aise de sa soi-disant supériorité, ici financière. J'ai donc eu beaucoup de mal avec les fondements de leur relation…
Heureusement, il y a aussi du positif, sinon je n'aurais pas poursuivi ma lecture, surtout avec autant d'avidité. On sent de suite une compréhension mutuelle et une attirance folle entre les deux, parce que malgré leurs différences, ils ont vécu des choses similaires avec leurs parents absents et psychologiquement maltraitants. J'ai dont aimé leur façon mutuelle de s'élever, de se relever, d'apprendre à assumer leur passion : l'entreprenariat pour l'une, le travail du bois pour l'autre. J'ai aussi beaucoup aimé le cadre de cette histoire avec une ambiance un peu à la West Side Stories parfois, avec la bande des locaux contre les bourges de la fac, aka « les clones ». Il y avait plein de chouettes personnalités gravitant autour d'eux, du bougon jumeau de Cooper, en passant par son groupe d'amis, notamment les filles qui vont finir à la longue et à la dure par accepter « le clone » Mac, ou encore la colocataire de cette dernière, bien là pour s'amuser à la fac, notamment avec les garçons. Cela donne de suite une petite ambiance et puis les lieux sont charmants avec ce bord de mer où ils se promènent régulière et où ils font parfois des rencontres d'une vie (Ah, Daisy !).
Malgré une plume pauvre et maladroite, remplie de clichée, mais terriblement addictive, j'ai adhéré à cette romance entre deux jeunes adultes cherchant et trouvant leur voie ensemble envers et contre tout, surtout leur famille. J'ai aimé suivre une héroïne entreprenante et un rebelle finalement plus doux qu'escompté qui se fait prendre à son propre piège. Classique mais efficace. J'ai surtout aimé Avalon Bay et j'espère aimer à nouveau dans les prochains tomes consacrés à Evan, le frère de Cooper, et Tate, son ami de toujours. J'ai lu mieux mais c'est une charmante romance parfaite pour l'été.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
D'Elle Kennedy, j'ai autrefois lu, quand je découvrais la romance contemporaine, quelques tomes de ses saga Off-Campus et Briar Université qui se déroule dans ce même univers de sport et d'études supérieures. Même si les histoires ne brillaient pas par leur plume, il y avait toujours une addiction à tourner les pages qui me tenait et souvent des thèmes qui me plaisaient bien dans les romances. J'en garde donc un bon souvenir.
Sauf que depuis, j'en ai lu pas mal des romances et j'ai commencé à être plus sélective… Et j'avoue que la chute fut un peu rude lorsque j'ai retrouvé la plume de l'autrice. Personnages stéréotypés à mort, situations vues et revues, dialogues pauvres, choix parfois sans queue ni tête, ça a vraiment fait mal et pourtant j'étais partie vraiment en mode : « je vais adorer cette romance estivale ». Comment dire que la plume m'a rendue la tâche vraiment dure ^^!
J'ai heureusement beaucoup apprécié l'héroïne malgré son côté gentille fille trop appuyé. Cela m'a plu de suivre une fille de riche qui contre l'avis de ses parents a monté toute jeune sa boîte dans la technologie et qui va peu à peu réaliser dans quelle cage dorée elle vit, pour s'en libérer, faire ses propres choix et s'affirmer. le parcours de Mac est vraiment très intéressant, même si peu crédible… Elle va passer d'une vie sous tutelle où son petit ami et ses parents attendent juste qu'elle soit une belle poupée Barbie mariée et participant à des conseils d'administration comme on participe à un club… A fille indépendante, qui a sa boîte, fait ses choix de carrière et de vie, cherche toujours un défi à relever et assume son côté ambitieux.
J'ai eu plus de mal avec le héros, Cooper, qui est un bon gros cliché ambulant et à qui l'autrice fait commettre toutes les maladresses possibles. Cooper, c'est le syndrome du garçon malmené par la vie : des parents alcoolique, junkie, mort ou absent, une haine de l'étranger c'est-à-dire le gosse de riche de l'université du coin qui colonise sa ville tranquille de bord de mer. Bref, il a de la rancoeur à revendre au début. Viré de son petit boulot à cause du mauvais comportement du petit ami de Mac, il décide de se venger en la séduisant, mais va se faire prendre à son propre piège. On découvre alors un homme gentil, rigolo, avec le coeur sur la main, toujours près à aider ses amis et artiste dans l'âme dès qu'il touche du bois, mais qui manque d'ambition par peur de l'échec et du manque d'argent. Vous voyez venir…
La romance est sympathique mais remplie de chemins que je n'apprécie pas forcément. Je n'aime pas les schémas où cela débute par un mensonge de l'un d'eux à base de pari, défi ou vengeance, choisissez. Je n'aime pas non plus quand on appuie autant sur les différences de statuts des membres du couple pour que l'un se sente inférieur et l'autre mal à l'aise de sa soi-disant supériorité, ici financière. J'ai donc eu beaucoup de mal avec les fondements de leur relation…
Heureusement, il y a aussi du positif, sinon je n'aurais pas poursuivi ma lecture, surtout avec autant d'avidité. On sent de suite une compréhension mutuelle et une attirance folle entre les deux, parce que malgré leurs différences, ils ont vécu des choses similaires avec leurs parents absents et psychologiquement maltraitants. J'ai dont aimé leur façon mutuelle de s'élever, de se relever, d'apprendre à assumer leur passion : l'entreprenariat pour l'une, le travail du bois pour l'autre. J'ai aussi beaucoup aimé le cadre de cette histoire avec une ambiance un peu à la West Side Stories parfois, avec la bande des locaux contre les bourges de la fac, aka « les clones ». Il y avait plein de chouettes personnalités gravitant autour d'eux, du bougon jumeau de Cooper, en passant par son groupe d'amis, notamment les filles qui vont finir à la longue et à la dure par accepter « le clone » Mac, ou encore la colocataire de cette dernière, bien là pour s'amuser à la fac, notamment avec les garçons. Cela donne de suite une petite ambiance et puis les lieux sont charmants avec ce bord de mer où ils se promènent régulière et où ils font parfois des rencontres d'une vie (Ah, Daisy !).
Malgré une plume pauvre et maladroite, remplie de clichée, mais terriblement addictive, j'ai adhéré à cette romance entre deux jeunes adultes cherchant et trouvant leur voie ensemble envers et contre tout, surtout leur famille. J'ai aimé suivre une héroïne entreprenante et un rebelle finalement plus doux qu'escompté qui se fait prendre à son propre piège. Classique mais efficace. J'ai surtout aimé Avalon Bay et j'espère aimer à nouveau dans les prochains tomes consacrés à Evan, le frère de Cooper, et Tate, son ami de toujours. J'ai lu mieux mais c'est une charmante romance parfaite pour l'été.
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