La maîtresse de guerre

"[...] Gabriel Katz accomplit également le tour de force de nous montrer qu’on peut à la fois être une féroce guerrière et une vraie midinette. Il suffit qu’apparaisse un personnage masculin un peu mystérieux, et hop! la demoiselle semble abandonner toute indépendance et toute capacité à prendre des décisions par elle-même (hmmm? je caricature? oui bon, un peu). D’ailleurs, Hadrian essaie de lui faire comprendre, à juste titre, qu’elle ne peut compter que sur elle-même, mais ses méthodes pédagogiques (coucher avec une autre fille pour montrer à Kaelyn que lui aussi peut la trahir), m’ont laissée perplexe. Plus énervante encore, la réaction de Kaelyn, qui lui pardonne deux jours plus tard en ayant l’air de trouver ça presque normal. Et qui, par dessus le marché, va aveuglement suivre Hadrian dans toutes ses stratégies et ses manipulations, envoyant à la mort sans regret des soldats qu’elle a commandé, pour suivre les ordres de son maître/amant. [...]"
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