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Critique de Kochka94
La première journée du nouveau job de Jélani commence plutôt mal… Assistant social, il vient d'être embauché au commissariat de police en renfort de l'assistante sociale en place. Fini les tableaux et les stats, à lui le vrai sens de l'assistance sociale : pouvoir aider au quotidien tant les victimes que les jeunes qui dérapent et se font coffrer, c'est ça sa vocation. Après tout, il connaît bien, il est issu d'un quartier défavorisé, il aurait pu mal tourner, à jouer les petites frappes, à dissimuler son homosexualité, à être catalogué d'office comme une racaille parce qu'il est black, lui dont la mère trime comme une folle parce qu'elle est seule à l'élever.
Sauf que… une « blague » de l'un des flics du coin, raciste-homophobe-violent-borné-vicelard-très con (ne pas rayer de mention inutile…), et il se retrouve en cellule, enfermé depuis des heures. Et le flic qui vient le chercher ne trouve rien de mieux à faire que de le coller au mur en voulant lui passer les menottes. Bon, c'est vrai qu'il s'est un peu emporté… et qu'il serait sans doute pas contre le fait de jouer avec les menottes et avec ce flic au regard étrange mais c'est pas le moment là.
Liam vient de perdre sa mère et doit gérer sa peine, à sa manière. C'est un taiseux Liam, il intériorise, il a du mal à mettre des mots sur ses sensations, sur ses émotions… un peu pour ça qu'il a quitté son dernier petit ami d'ailleurs, Camille, trop intrusif, le saoulait à toujours vouloir le faire parler, le faire « avouer » sa peine, sa douleur, son mal-être au boulot,. D'abord, il est pas mal au boulot, il aime son job, il est juste parfois un peu désabusé par ce qu'il voit au quotidien. le jour où il reprend son travail, après l'enterrement de sa mère, il est un peu surpris de voir son bureau parfaitement rangé, lui qui est résolument bordélique, et des fleurs dans un coin… il a un drôle de rapport aux fleurs Liam… Mais bon, faut s'y remettre et un client l'attend en cellule, qu'il descend chercher pour l'interroger. Sauf que le client en question se débat, il est obligé de le maîtriser… avant de s'apercevoir que le suspect est en fait le nouvel assistant social, victime du sens de l'humour très spécial de son abruti de collègue, et qu'il va partager son bureau, faute de place au commissariat.
Très vite les deux hommes matchent plutôt bien, ils bossent ensemble, sont efficaces, les jours passent. Jusqu'à une intervention un peu plus difficile à gérer que les autres, quand ça concerne des gamins, forcément, ça vous retourne. Et pour faire retomber la pression, pour évacuer le stress, la colère, la frustration, le sexe c'est plutôt pas mal : après tout, ils sont célibataires, ça soulage, pas d'engagement, et ils sont suffisamment mature pour que ça n'impacte pas leur boulot, un one-shot et on en parle plus.
Sauf que dans la vie, on contrôle pas tout. Et que quand un one-shot se reproduit, par définition, c'en est plus un, c'est plus que ça. Et ça, c'est plus difficile à assumer, à gérer, entre Jelani, englué dans ses insécurités, qui a besoin d'être rassuré, et Liam, empêtré dans ses silences, qui pense ne pas être capable d'aimer et de l'exprimer. Rajoutez à ça le quotidien un peu glauque, un ex qui veut pas comprendre, une bande d'amis bien barrés, une agression, une intervention qui tourne mal et ce petit quelque chose qui les pousse l'un vers l'autre, envers et contre tout.
Je retrouve avec grand plaisir la plume de D. Kaaen, pour laquelle j'ai eu un coup de coeur dès le premier roman, pour suivre cette fois l'histoire de Jelani et de Liam. J'avais bien aimé ce couple, croisé dans Tu dormiras un jour, qui nous racontait l'histoire de Gwen (que j'aime d'amour) et de Clément, Flower se passant d'ailleurs quelques années avant, et nous fait vivre l'évènement qui a mené à la « fuite » de Gwen.
Sans surprise, j'ai passé un super moment avec eux, toujours cette sensation de retrouver de vieux amis, propre à l'écriture et à l'univers de D. Kaaen. Même si cette double narration de certains chapitres m'a parue par moments un peu redondante, et que j'ai trouvé la fin un peu brouillonne et rapide, ça ne m'a pas empêchée d'être embarquée, une fois de plus, dans l'univers qu'a su créer D. Kaaen avec tant de talent et de délicatesse, et j'ai dévoré l'histoire de Liam et Jelani.
Je n'ai plus maintenant qu'à prendre mon mal en patience et à attendre le prochain opus, qui concernera peut-être un certain cousin démoniaque … ou pas, qui sait.
Sauf que… une « blague » de l'un des flics du coin, raciste-homophobe-violent-borné-vicelard-très con (ne pas rayer de mention inutile…), et il se retrouve en cellule, enfermé depuis des heures. Et le flic qui vient le chercher ne trouve rien de mieux à faire que de le coller au mur en voulant lui passer les menottes. Bon, c'est vrai qu'il s'est un peu emporté… et qu'il serait sans doute pas contre le fait de jouer avec les menottes et avec ce flic au regard étrange mais c'est pas le moment là.
Liam vient de perdre sa mère et doit gérer sa peine, à sa manière. C'est un taiseux Liam, il intériorise, il a du mal à mettre des mots sur ses sensations, sur ses émotions… un peu pour ça qu'il a quitté son dernier petit ami d'ailleurs, Camille, trop intrusif, le saoulait à toujours vouloir le faire parler, le faire « avouer » sa peine, sa douleur, son mal-être au boulot,. D'abord, il est pas mal au boulot, il aime son job, il est juste parfois un peu désabusé par ce qu'il voit au quotidien. le jour où il reprend son travail, après l'enterrement de sa mère, il est un peu surpris de voir son bureau parfaitement rangé, lui qui est résolument bordélique, et des fleurs dans un coin… il a un drôle de rapport aux fleurs Liam… Mais bon, faut s'y remettre et un client l'attend en cellule, qu'il descend chercher pour l'interroger. Sauf que le client en question se débat, il est obligé de le maîtriser… avant de s'apercevoir que le suspect est en fait le nouvel assistant social, victime du sens de l'humour très spécial de son abruti de collègue, et qu'il va partager son bureau, faute de place au commissariat.
Très vite les deux hommes matchent plutôt bien, ils bossent ensemble, sont efficaces, les jours passent. Jusqu'à une intervention un peu plus difficile à gérer que les autres, quand ça concerne des gamins, forcément, ça vous retourne. Et pour faire retomber la pression, pour évacuer le stress, la colère, la frustration, le sexe c'est plutôt pas mal : après tout, ils sont célibataires, ça soulage, pas d'engagement, et ils sont suffisamment mature pour que ça n'impacte pas leur boulot, un one-shot et on en parle plus.
Sauf que dans la vie, on contrôle pas tout. Et que quand un one-shot se reproduit, par définition, c'en est plus un, c'est plus que ça. Et ça, c'est plus difficile à assumer, à gérer, entre Jelani, englué dans ses insécurités, qui a besoin d'être rassuré, et Liam, empêtré dans ses silences, qui pense ne pas être capable d'aimer et de l'exprimer. Rajoutez à ça le quotidien un peu glauque, un ex qui veut pas comprendre, une bande d'amis bien barrés, une agression, une intervention qui tourne mal et ce petit quelque chose qui les pousse l'un vers l'autre, envers et contre tout.
Je retrouve avec grand plaisir la plume de D. Kaaen, pour laquelle j'ai eu un coup de coeur dès le premier roman, pour suivre cette fois l'histoire de Jelani et de Liam. J'avais bien aimé ce couple, croisé dans Tu dormiras un jour, qui nous racontait l'histoire de Gwen (que j'aime d'amour) et de Clément, Flower se passant d'ailleurs quelques années avant, et nous fait vivre l'évènement qui a mené à la « fuite » de Gwen.
Sans surprise, j'ai passé un super moment avec eux, toujours cette sensation de retrouver de vieux amis, propre à l'écriture et à l'univers de D. Kaaen. Même si cette double narration de certains chapitres m'a parue par moments un peu redondante, et que j'ai trouvé la fin un peu brouillonne et rapide, ça ne m'a pas empêchée d'être embarquée, une fois de plus, dans l'univers qu'a su créer D. Kaaen avec tant de talent et de délicatesse, et j'ai dévoré l'histoire de Liam et Jelani.
Je n'ai plus maintenant qu'à prendre mon mal en patience et à attendre le prochain opus, qui concernera peut-être un certain cousin démoniaque … ou pas, qui sait.
