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Critique de Seraphita
Rosalie Blum, épicière dans une petite ville de province est suivie depuis quelque temps par un homme mystérieux. Elle va missionner sa nièce, chômeuse désoeuvrée, pour qu'elle mène une enquête : dans une étrange mise en abyme, Aude va suivre l'homme… qui suit sa tante. Son groupe d'amies va le baptiser « le psychopathe » et auréoler sa mère de caractéristiques effrayantes…
Ce deuxième tome exploite et poursuit les richesses du premier avec autant de subtilités et de drôlerie. L'auteure dévoile progressivement les failles de la mystérieuse Rosalie Blum, sans trop en dire cependant. Dans ce tome, le lecteur découvre que Rosalie est plus âgée que Vincent, plus fragile aussi, sans doute. Il m'a semblé que la manière dont Rosalie était dessinée pouvait accentuer ces caractéristiques. « Haut les mains, peau de lapin ! » est un deuxième tome riche de quiproquos, qui offrent bon nombre de situations cocasses. L'auteure sait explorer les forces et les fragilités de l'être humain.
Le mystère s'épaissit progressivement autour de Rosalie Blum. La dernière partie : « En attendant la suite » est très habile, l'auteure jouant sur un effet dont elle a déjà pu user jusqu'ici : le mélange entre le réel et les rêves (ou les fantasmes ?) des protagonistes ainsi que du lecteur, sans faire intervenir un seul mot. « En attendant la suite » met en appétit le lecteur, tout en ménageant le suspens… le dernier tome révélera-t-il quelques-uns des mystères qui entourent l'identité de Rosalie Blum ?
Ce deuxième tome exploite et poursuit les richesses du premier avec autant de subtilités et de drôlerie. L'auteure dévoile progressivement les failles de la mystérieuse Rosalie Blum, sans trop en dire cependant. Dans ce tome, le lecteur découvre que Rosalie est plus âgée que Vincent, plus fragile aussi, sans doute. Il m'a semblé que la manière dont Rosalie était dessinée pouvait accentuer ces caractéristiques. « Haut les mains, peau de lapin ! » est un deuxième tome riche de quiproquos, qui offrent bon nombre de situations cocasses. L'auteure sait explorer les forces et les fragilités de l'être humain.
Le mystère s'épaissit progressivement autour de Rosalie Blum. La dernière partie : « En attendant la suite » est très habile, l'auteure jouant sur un effet dont elle a déjà pu user jusqu'ici : le mélange entre le réel et les rêves (ou les fantasmes ?) des protagonistes ainsi que du lecteur, sans faire intervenir un seul mot. « En attendant la suite » met en appétit le lecteur, tout en ménageant le suspens… le dernier tome révélera-t-il quelques-uns des mystères qui entourent l'identité de Rosalie Blum ?
