1667, Magdalena raconte et se raconte. Sa vie de fille, d'épouse, de mère. le travail auquel elle aspire, l'amour, les deuils qui se succèdent et se ressemblent.
Premier roman,
Les heures silencieuses – quel beau titre – révèlent le potentiel d'une auteure à l'écriture subtile. Avec beaucoup de retenue et de pudeur,
Gaëlle Josse dépeint l'existence d'une femme dont les émotions ne sont exprimées que dans son journal.
Juste, tendre, d'une simplicité audacieuse. J'ai été transportée dans cette époque corsetée, j'étais dans ce salon en train d'écouter Magdalena jouer de son épinette. Court, élégant, mélancolique, une jolie parenthèse.
Si vous avez été nombreux à me clamer votre coup de coeur pour ce roman, je dois avouer m'inscrire à contre-courant. J'ai nettement préféré le second,
Nos vies désaccordées, plus rythmé et vibrant à mon goût.
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