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Critique de Caro29


Plus de 600 critiques sur ce roman, je ne vois pas ce que je pourrais ajouter de plus à ce qui a été écrit depuis sa parution. Je vais donc simplement donner mon avis sur ce vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire et qui s'est fait la malle le jour de ses 100 ans.

Heureusement qu'on m'a donné ce livre ! Je le voyais régulièrement en librairie, mais n'aurais jamais pensé à l'acheter. Et puis, à force de voir des critiques positives du « Vieux » sur Babelio, j'ai finalement franchi le cap et je l'ai sorti de ma bibliothèque. Et d'autant plus qu'il me fallait trouver un auteur dont le nom commence par la lettre J pour le challenge ABC 2014-2015 auquel je participe. Heureusement qu'on m'a donné ce livre, donc, parce que je serais passé à côté d'une histoire grandiose tellement ce roman est drôle et bien conçu. Ce livre m'a plu pour plusieurs raisons : il est bourré d'humour, souvent noir, et les aventures qui arrivent à notre Allan s'imbriquent parfaitement dans l'Histoire, puisqu'on parle là de 100 ans dans la vie d'un homme… qui ne tient pas en place. On lit deux histoires dans ce roman. D'abord on suit les tribulations de notre héros qui a fui soeur Alice et la maison de retraite qui lui a fait perdre sa joie de vivre. Différents personnages entrent alors dans sa vie et quelques mésaventures peu communes ne sont pas à écarter, car quand on s'appelle Allan Karlsson, c'est comme ça, on attire malgré soi ce qui n'est pas commun. Parallèlement, environ un chapitre sur deux, on suit la vie d'Allan de sa naissance en 1905 à sa fuite de la maison de retraite 100 ans plus tard. Notre héros a rencontré des personnages éminents, il a vécu les plus grands conflits du XXe siècle, il a participé à l'élaboration de certaines armes de destruction massive, le tout avec beaucoup de philosophie puisque comme il le dit chaque fois qu'une situation se corse : « Les choses sont ce qu'elles sont et seront ce qu'elles seront ». C'est en tout cas ce que sa maman lui disait. le tout est toujours arrosé d'un coup à boire, sauf au goulag, car Allan se méfie des gens qui ne boivent pas. Il pense en effet que n'importe quel conflit peut se résoudre autour d'un bon verre d'eau de vie fabriqué à partir de lait de chèvre (entre autres). Tout est bien ficelé, même si l'on constate qu'Allan Karlsson est un personnage qui a une chance inouïe et qui tombe toujours sur les bonnes personnes (en général des chefs d'État) au bon moment.

Je sais qu'il y a quelques lecteurs qui n'ont pas apprécié ce roman, trouvant l'humour de Jonas Jonasson un peu « lourd » à la longue. Ce n'est pas mon cas, j'ai beaucoup ri à la lecture de ce livre et les personnages (surtout Allan) me manquent déjà.
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