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Critique de Mimeko


Una, enseignante à Reykjavík, intéressée par une annonce pour enseigner à Skalar, un village où elle n'aura que deux élèves, accepte le poste par curiosité et pour fuir une vie qu'elle trouve de plus en plus routinière dans la capitale. Elle pense pouvoir profiter de la nature et de l'isolement pour se retrouver, et un an n'est pas pour elle un obstacle, elle pourra toujours revenir à la fin de son contrat. Elle est logée sous les combles de la maison de Salka, qui a hérité de la maison de sa grand-mère et y vit avec Edda sa fille de sept ans. Dès les premières rencontres avec les autres habitants, Una sent une tension et, sous couvert de bienveillance, ressent un malaise face à cette fausse générosité. Des faits étranges et mystérieux se produisent, Una croit entendre une comptine, entend un air de piano, et pense apercevoir plusieurs fois le fantôme d'une petite fille...et il y a la visite d'un homme qui cherche une des habitante. Durant la soirée de Noël, la petite Edda s'effondre et doit être transportée d'urgence dans la ville voisine.

Dans dis âmes, pas plus, Ragnar Jónasson plonge le lecteur dans une petite communauté à l'extrême nord est de l'Islande. Une communauté qui, de prime abord paraît accueillante mais va vite s'avérer fermée, semblant cacher des secrets, rejetant cette jeune femme, non originaire du village et qui, par sa curiosité dérange l'ordre établi et respecté par les habitants. L'arrivée d'un homme que personne ne semble connaître et qu'Una cherche à identifier, va déclencher des révélations, douloureuses pour certains.
Ce roman est le premier que je découvre de cet auteur islandais, et c'est une bonne surprise. J'ai aimé la tension croissant qu'il parvient à créer, mêlant réalité et apparition d'esprit, l'ambiance fermée de la communauté et des personnages assez bien analysés d'un point de vue psychologique. Mon seul bémol, l'erreur judiciaire que l'on découvre et qui va maintenir en prison des innocents...
Mise à part cette réserve, j'ai découvert une nouvelle plume qui m'encourage à lire d'autres romans de cet auteur, qui dans ses remerciements semble apprécier la France et ses lecteurs...
Je remercie Babelio, masse critique privilégiée et les éditions De La Martinière pour cette découverte.
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