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Critique de PortoPolar
Premier livre "one shot" que je lis de cet auteur que j'adore et quel plaisir de le voir faire ce retour aux sources avec les deux élements qui le caractérisent le mieux : le huis clos et le grand froid.
*[Pour ceux qui ne l'ont pas lu] :
À qui la faute est, comme la plupart des romans de Jonasson, un récit court et concis. Les 331 pages sont probablement formatées de manière à ce que le livre en tant qu'objet ait une bonne forme car la police d'écriture imposante et le découpage en chapitres très courts (dont découle une 50aine de pages "de garde" entierement blanches) en font en réalité un petit roman qui se lit très vite.
Le style de l'auteur, qui parait toujours d'une simplicité déconcertante, et donne presque l'impression qu'on aurait pu l'écrire nous même, est comme d'habitude, un leurre tellement tout est en réalité parfaitement placé, réfléchi, travaillé, et... parfait.
Certains lecteurs pourront ne pas accrocher. A mon gout, cela dépend de votre attrait pour le grand froid car oui, une fois encore, le froid islandais si fascinant et violent est clairement l'un des 6 personnages de ce livre et nombre de tensions proviennent de lui. Un grand plaisir des lecteurs de Jonasson est justement de pénetrer cette météo en frissonnant au sens propre comme au figuré. Et lire ce roman est un peu comme mourrir de ce froid : c'est lent, ça vient progressivement tout en s'immiscant petit à petit en nous au meme rythme inévitable que la panique.
Ducoup, si vous êtes pas emballé par votre lecture de À qui la faute au bout de quelques chapitres, il est probable que ce livre ne soit pas pour vous, car non, ça ne va pas spécialement prendre un virage explosif dans les chapitres suivants (et, a mon gout, heureusement!)
L'intrigue et l'histoire sont plutot simples et classiques aussi mais mis en scène à la perfection, avec en revanche peu de probabilité pour le lecteur de prédire le dénouement. Ce qui me ferait classer ce livre peut etre davantage dans les thrillers que dans les policiers, en dépit d'un cadre Agatha Christien. D'ailleurs il n'y a dans cette histoire, pas de.. policiers.
Je ne rentre pas dans les détails narratifs et n'ajoute donc pas à cette critique une partie "pour ceux qui l'ont déja lu" car je ne pense pas que ça soit la peine.
J'ai tout bonnement adoré À qui la faute qui est pour moi un recueil des raisons qui me font acheter les livres de cet auteur les yeux fermés : Une écriture extremement simple mais diablement efficace, des personnages et des contextes qui "sautent aux yeux" avec une impression constante de connaitre tout le monde et tout ce qui est nécessaire de manière très intuitive sans qu'on ai pourtant eu besoin de lire de grands paragraphes ou chapitres sur ces sujets.
Ma note : 17/20
*[Pour ceux qui ne l'ont pas lu] :
À qui la faute est, comme la plupart des romans de Jonasson, un récit court et concis. Les 331 pages sont probablement formatées de manière à ce que le livre en tant qu'objet ait une bonne forme car la police d'écriture imposante et le découpage en chapitres très courts (dont découle une 50aine de pages "de garde" entierement blanches) en font en réalité un petit roman qui se lit très vite.
Le style de l'auteur, qui parait toujours d'une simplicité déconcertante, et donne presque l'impression qu'on aurait pu l'écrire nous même, est comme d'habitude, un leurre tellement tout est en réalité parfaitement placé, réfléchi, travaillé, et... parfait.
Certains lecteurs pourront ne pas accrocher. A mon gout, cela dépend de votre attrait pour le grand froid car oui, une fois encore, le froid islandais si fascinant et violent est clairement l'un des 6 personnages de ce livre et nombre de tensions proviennent de lui. Un grand plaisir des lecteurs de Jonasson est justement de pénetrer cette météo en frissonnant au sens propre comme au figuré. Et lire ce roman est un peu comme mourrir de ce froid : c'est lent, ça vient progressivement tout en s'immiscant petit à petit en nous au meme rythme inévitable que la panique.
Ducoup, si vous êtes pas emballé par votre lecture de À qui la faute au bout de quelques chapitres, il est probable que ce livre ne soit pas pour vous, car non, ça ne va pas spécialement prendre un virage explosif dans les chapitres suivants (et, a mon gout, heureusement!)
L'intrigue et l'histoire sont plutot simples et classiques aussi mais mis en scène à la perfection, avec en revanche peu de probabilité pour le lecteur de prédire le dénouement. Ce qui me ferait classer ce livre peut etre davantage dans les thrillers que dans les policiers, en dépit d'un cadre Agatha Christien. D'ailleurs il n'y a dans cette histoire, pas de.. policiers.
Je ne rentre pas dans les détails narratifs et n'ajoute donc pas à cette critique une partie "pour ceux qui l'ont déja lu" car je ne pense pas que ça soit la peine.
J'ai tout bonnement adoré À qui la faute qui est pour moi un recueil des raisons qui me font acheter les livres de cet auteur les yeux fermés : Une écriture extremement simple mais diablement efficace, des personnages et des contextes qui "sautent aux yeux" avec une impression constante de connaitre tout le monde et tout ce qui est nécessaire de manière très intuitive sans qu'on ai pourtant eu besoin de lire de grands paragraphes ou chapitres sur ces sujets.
Ma note : 17/20
