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Critique de Meta6


Encore Merci à Éric Boury pour sa magnifique traduction

Fin du diptyque d'une partie de la vie d'Ari de retour en Islande, ce qui nous permet de découvrir ainsi une partie de l'histoire de ce pays autour de son indépendance.
Alors on retrouve les grands-parents dans les fjords de l'Est. Les parents à Keflavik. Les compagnons de travail, les premières amours, les découvertes de toutes ces vies dont Ari ne s'est jamais réellement approché, qu'il n'a que superficiellement côtoyé.
Or , nous lecteurs, avons la chance de découvrir chaque figure de cette grande fresque, chaque vie contenant sa part de mystère dans ce texte où il est beaucoup question de mort mais où la vie, malgré son lot de douleurs, affleure toujours dans un sourire, dans un geste de tendresse, dans la beauté d'un ciel étoilé.

La puissance des romans de Stefansson réside encore et toujours dans la magie poétique de son écriture. Dans sa capacité à associer les pires travers des humains à leur fragilité dans un environnement la plupart du temps sévère mais également magnifié.
Sa peinture des portraits féminins est souvent bouleversante, il attribue en effet aux femmes une force absolument inattendue et jubilatoire.

Cependant la construction éclatée peut parfois perdre le lecteur dans cette importante galerie de portraits sur trois générations, accompagnée bien sûr d'une bande-son des années 1980 et au-delà.



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