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Critique de Anne_Litt_


Après la lecture de « D'ailleurs, les Poissons n'ont pas de pieds », et n'ayant que très peu confiance en ma mémoire, j'ai enchaîné directement sur le deuxième volet de ce diptyque. Bien m'en a pris car je suis rentrée très vite dans ce texte.
On retrouve Ari de retour en Islande et venu rendre visite à son père mourant.
Petit à petit l'auteur nous invite à faire connaissance avec le couple formé par les parents d'Ari, avec Ari enfant et qui bien trop petit, à l'âge de 5 ans perd sa mère, celle dont tout le reste de sa vie on ne lui parlera plus, celle qui n'a pas de prénom et est appelée la mère d'Ari tout au long du roman.
Les époques se répondent, le temps rétréci. On passe d'une époque à l'autre dans le même paragraphe puis dans la même phrase et l'auteur nous donne les clés pour comprendre cette famille tout à fait imparfaite, dans laquelle les non dits constituent l'ordinaire, marquée par les deuils dont on se remet jamais.
Une famille dans laquelle les femmes occupent une place essentielle, elles sont fortes, aimantes, amoureuses.
A l'image de toutes les femmes de ce roman féministe, engagé. Qu'elles aient été violées, battues, endeuillées, exploitées, elles s'affranchissent au fil du temps, pour écrire, penser et aimer comme bon leur semble, faisant évoluer ainsi toute la société.
Ce deuxième volet ne peut pas se lire indépendamment du premier, mais je l'ai trouvé vraiment plus puissant. Je vous le recommande.

Traduction Éric Boury
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