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Critique de umezzu


Sigurdur Oli accepte de rendre service à un vieil ami, dont la belle-soeur et son mari, adeptes d'échangisme, sont victimes de maîtres-chanteur. Au mépris des règles professionnelles, Sigurdur veut impressionner les escrocs par sa qualité de policier. Lorsqu'il arrive à leur domicile, c'est pour constater que l'épouse est mal en point. Elle a reçu de nombreux coups de batte de base-ball. Sigurdur s'en prend aussi, mais parvient quand même à courser le criminel, qui s'enfuit néanmoins.
La victime est entre la vie et la mort, mais Sigurdur tait ce qu'il sait à ses collègues, s'enfonçant dans le mensonge. Il mène seul son enquête, qu'il oriente vers un « encaisseur » chargé de recouvrer une dette – ou pourquoi pas de récupérer des photos ?– qui aurait exagéré ses coups.
Dans le même temps, un vieil alcoolo reprend contact avec lui et lui envoie une bobine de film 8mm. Une très courte scène écoeurante, où on voit un enfant manifestement victime d'un pédophile.

Sigurdur Oli est tout sauf sympathique. Sûr de lui, protégeant exagérément ses amis, il admire aussi les nouveaux Vickings, ces Islandais qui ont fait fortune dans la finance. Écrit en 2009, juste après la crise mondiale de 2008, qui a particulièrement touché l'Islande, ce polar débute d'une manière assez crasse, et sur un fond très banal. Petit à petit d'autres ressorts, liés à la Muraille de lave (surnom de la banque nationale islandaise) vont apparaître.

Le récit est bien construit et permet un rebondissement majeur dans les dernières pages. Un bon Indridason avec quelques petites longueurs, mais intéressant quant aux personnalités qu'on y croise.
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