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Critique de Verdorie


Ce petit roman d'une centaine de pages (également adapté en BD : éditions Sarbacane, 2014) et qui en 2011 a reçu le Grand Prix du roman noir français du Cercle Rouge à Beaune, est une pastiche des romans noirs américains.

Cet après-midi du 24 décembre, la petite ville enneigée de Durham dans le Maine s'apprête à fêter les 100 ans de Betty Holmes, ancienne institutrice...
Ça fait 41 ans que Betty traîne dans l'hospice...
Une quarantaine d'années que Betty, qui dispose encore de "toute sa tête", tourmentée par ses souvenirs dans sa solitude... ne parle plus ! Devenue mutique depuis ce drame survenu pendant l'été 1958...
Alors à la veille de Noël, devant le gâteau aux cent bougies, Betty décide de se mettre à table (il sera plus juste de dire "d'arroser la table" ^^, scène mémorable que j'ai lu plusieurs fois !)... et de faire une confession surprenante au lieutenant de police à la retraite, John Markham...

Autour ces deux protagonistes se meuvent une multitude de personnages secondaires (sympathiques ou non) qui n'ont pas grand chose à voir avec l'histoire de l'intrigue, mais qui permettent de nous immerger dans l'atmosphère de ce village plus préoccupé par les préparatifs de Noël que par le sort d'une ancienne figure locale au seuil de la mort... Et on plonge dès lors, avec le sourire aux lèvres, dans une critique sociale agrémentée de clins d'oeil, de boutades et de quelques gauloiseries...

L'auteur (Suisse) nous amène dans cette histoire, entre émouvante et déjantée, par un intrigue délibérément mince (l'objectif n'étant pas de nous "vendre" du suspense) à un hommage ! L'estime pour un écrivain américain célèbre, connu pour ses romans et nouvelles tortueux et "diaboliques" et à cause de qui le malheur est arrivé...

Pauvre Betty...en compagnie de qui, j'ai passé un excellent dimanche après-midi !
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