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Critique de OverTheMoonWithBooks


Notre-Dame de Paris ... Est-il encore besoin de présenter Esmeralda ? le trio d'hommes qui succombe à ses charmes sans retour (Gringoire le poète, Claude Frollo l'archidiacre et Quasimodo le bossu) ? ou encore sa chèvre, Djali ?

Que se soit grâce à Hugo, à Disney , la comédie musicale ou Anthony Quinn et Gina Lollobrigida, l'oeuvre d'Hugo et son bossu sont (presque) aussi célèbres que le monument.

Ce que je retiens de ce roman c'est l'effervescence, le bruit qui se dégagent dans la majorité des scènes et le spectacle ! Quel que soit le spectacle (carnaval, procès ou pendaison), la foule se repaît du spectacle...
En plus de cette critique de "la société du spectacle" (pardon pour le terme anachronique ! mais cette critique du voyeurisme face à la souffrance d'autrui...) , on a aussi un des grands cheval de bataille d'Hugo : la Justice et ses absurdités. Des propos avec une résonance très moderne aujourd'hui encore.

On a bien sûr le plaisir de la plume hugolienne avec ses envolées lyriques avec un énorme travail littéraire avec la beauté et la laideur ne faisant qu'un. Mais... j'avoue que l'ambiance et l'écriture baroque à outrance parfois ne m'a pas toujours convaincue. Quand à l'histoire de la fleur bleue Esmeralda avec le baratineur Phoebus : non ! L'outrance frise parfois le ridicule.

Et il faut le dire clairement, je n'ai pas aimé le personnage d'Esmeralda. En revanche j'ai aimé le personnage de Frollo et son combat entre raison et passion. Figure très autoritaire et charismatique mais tellement vite déstabilisé par cette adolescente et les sentiments qu'elle lui inspire.
Tout le jeu des échos entre Esmeralda et Quasimodo, des masques et des regards de la foule qui enferme les personnages tout cela permet à nous lecteur de se " repaître " du talent lyrique de Victor Hugo.

Dans cette oeuvre aussi, Hugo n'a pas son pareil pour dépeindre la détresse humaine et la magnifier de son écriture.
Mais s'il ne fallait retenir qu'un de ses livres, pas sûr que ce serait celui-là (pour moi, j'entends).
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