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Et voila… Cinquième et dernier tome de la saga des Cazalet terminé.
Cela faisait des mois que j'attendais sa parution… et je l'ai déjà fini.
Près de 550 pages d'une douceur bienvenue.

Les personnages vont me manquer ainsi que la maison de famille, véritable personnage à part entière dans cette histoire familiale.

Chaque tome a été un délice, une parenthèse enchantée pour moi.
Celui-ci est sublime, écrit par Elizabeth Jane Howard 18 ans après les autres tomes, elle avait alors 90 ans!
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Et voilà c'est fini, je suis très triste d'abandonner cette saga magistrale, passionnante de bout en bout !

La longue histoire de cette famille , une brillante fresque familiale où l'auteure , déploie un talent indéniable, décrit d'une façon attachante tourments , misères , déconvenues, épreuves , amour et désamour , manières de se vêtir , de se loger, de travailler, neuf ans après le mariage de Polly, celui de Clary et d'Archie , l'ami très cher, à l'écoute, personne incroyablement généreuse , et le divorce de Louise .

Lorsque la Duche s'éteint en juin 1956, elle emporte avec elle les vestiges d'un monde disparu .

Hugh et Edward , tous deux remariés font face tant bien que mal aux difficultés financières de l'entreprise familiale.

Louise, très en beauté est désormais mannequin , elle entretient une liaison avec un homme marié qui ne quittera jamais sa femme.

Rachel, libérée de ses obligations envers ses chers parents peut enfin se consacrer à Sid , sa chère amante ……

Les trois cousins Teddy , Simon et Neville cherchent leur voie .

Une nouvelle génération d'enfants voit le jour: dont Laura , née en 1950, fille de Rupert, indécis de nature et son épouse Zoé …
..
La grande demeure Home Place , en dépit de ses papiers défraîchis , ses tapis usés et décolorés ou troués par endroits reste un lieu de refuge pour tous .

Le lecteur se sent complètement intégré à cette saga, des personnages secondaires décrits minutieusement, aux personnages principaux .
L'auteure fait grandir et vieillir les membres avec humour, tendresse , des conversations des femmes , tiraillées entre une place très conservatrice et la modernité des jeunes femmes de la nouvelle génération., les caprices des petites filles …

Une saga attachante , pétrie d'humanité et de drôlerie , une galerie de personnages inoubliables , décrits merveilleusement , où nous découvrons la vie en Angleterre dans les années 50 , écrite dix - huit ans après les quatre autres volumes !

Le lecteur souffre , rit, devant cette élégance , cette profondeur , où d''infinis détails humoristiques côtoient points de vue différents , minuscules bisbilles et querelles enfantines , douleurs du deuil, radiographie de la société anglaise .

Les retrouvailles avec cette famille ont été enrichissantes, époustouflantes, la multiplicité des voix ne gêne en rien le bonheur d'avoir lié amitié avec cette grande famille , où tous les destins sont abordés .
Les mots me manquent pour saluer cette longue chronique , chaleureuse de haute volée , impossible à quitter …….
Cette excellente romancière n'avait pas son pareil pour nous séduire ! .

Une merveille de la littérature anglaise .
Je ne regrette pas d'avoir attendu aussi longtemps le dernier tome!

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Cinquième et dernier tome de la magnifique saga des Cazalet, dans laquelle on vit au quotidien avec une famille bourgeoise anglaise entre 1937 et 1959, sur 4 générations.

Nous passons d'un personnage à l'autre, quel que soit son âge (et les enfants ont la part belle!) et nous voyons évoluer les mentalités et les modes de vie avec eux. Tout est dans le détail, les descriptions des plats, des vêtements, des meubles pour une immersion totale!

Elisabeth Jane Howard touche à de nombreux sujets de société comme la place des femmes, l'homosexualité, le désir d'enfant (ou non), la parentalité, la maladie, l'infidélité...

Et tout cela sur fond historique: nous nous relevons à peine de la première guerre mondiale, nous voyons arriver la seconde que nous allons traverser avec eux sur fond de bombardements, de mobilisation, de privations et de rationnements. Puis à la fin de la guerre, les changements politiques et économiques vont mettre à mal l'entreprise familiale et bouleverser les modes de vie.

Une lecture témoignage, pour ne pas oublier que la société n'a pas toujours été celle que nous connaissons aujourd'hui.
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Dernier tome de ma saga chouchou, celle où il ne se passe rien mais où on ne peut s'empêcher de tourner les pages.
L'histoire se déroule entre 1956 et 1959, et on assiste au déclin de la famille Cazalet. Tous les personnages interviennent dans la narration, et les chapitres sont assez courts.
C'est un peu un déchirement de quitter toute la famille à la fin du roman, mais c'est une belle tranche de vie qui a été cloturée.
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J'ai retrouvé avec plaisir la famille Cazalet en cette année 1958 qui va voir de gros changements se produire. Trente ans ont passé depuis le premier tome et la société bourgeoise dont est issue les Cazalets a évolué. Les femmes doivent maintenant être capables de cuisiner ou d'entretenir leur maison, les hommes s'occupent (un peu) des enfants, les filles vont à l'école. C'est un aperçu de la société anglaise mais aussi des changements qui se sont opérés après la seconde guerre mondiale avec l'arrivée des Travaillistes au pouvoir et la crise économique que traversa la Grande-Bretagne dans l'immédiat après-guerre.

C'est très agréable de voir grandir les enfants, s'épanouir les uns, s'enfoncer les autres. Voir les caractères s'affirmer et, par-dessus toutes ces individualités, voir la famille qui est toujours aussi présente et unie malgré tous les différents qu'il y a pu avoir.

Des beaux portraits très fouillés et des personnages que je vais avoir de la peine à laisser vivre leur vie en dehors de la littérature.
Lien : http://lesfanasdelivres.cana..
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Voilà, c'est fini....
Le cinquième tome de la saga des Cazalet est le dernier, et si j'ai été heureuse de les retrouver, je suis tellement triste de les avoir quittés à jamais...
Peut-on être en deuil de personnages de fiction, d'une ambiance, d'une maison imaginaire ? 
Parce que cinq tomes (quand c'est bien écrit... ), ça crée une intimité, un attachement qu'il est difficile d'expliquer.

Ce tome-ci est particulier... Ecrit 18 ans après les quatre premiers...
Et on ne s'en rend pas compte, c'est comme si Elizabeth Jane Howard ( 1923- 2014) avait enchainé ! Elle a poursuivi avec chaque membre de la famille Cazalet, comme si de rien n'était. Publié en Grande Bretagne en 2013, l'auteure avait alors, 90 ans ! C'est hallucinant d'avoir autant de vivacité d'esprit, de finesse, de précision à cet âge. Elle mourra un an après...


On retrouve notre petite famille sur le point de perdre la Duche ( la doyenne de la famille, la grand-mère et l'arrière grand-mère), la gardienne du temple qu'est la maison familiale de Home Place où tout ce petit monde s'était réfugié pendant la guerre... 
[ " C'est la fin d'une ére, on se retrouve en première ligne, pas vrai ? "]
Et avec sa mort, la deuxième génération se retrouve en première ligne (comme le dit si bien l'un des frères Cazalet ). Et ça fait peur, ça donne le vertige, on se sent moins protégé... Obligés de faire face à leurs responsabilités, leurs incompétances, car, ont-ils réellement choisi leur destin ? Ils ont hérité d'une position sociale, d'une entreprise , de métiers, mais sont-ils à la hauteur ? Avec cette prise de conscience brutale , c'est aussi celle d'un monde qui s'effondre, une Angleterre qui se meurt, qui change, qui va changer... "La fin d'une ére" dessine les années 1956 à 1958.


Ce qui frappe dans cette saga , c'est son immense qualité historique, ( comment ils vivent, ce qu'ils pensent , comment ils élèvent leurs enfants, ce qu'ils mangent, ce qu'ils portent, ce qu'ils conduisent...).
Les quatre premiers tomes étaient plus historiques. Ils parlaient d'avant la guerre puis pendant, puis après. La reconstruction psychologique (ou pas...). Ce tome-ci est plus "égoiste", centré sur les petits bonheurs et les petits malheurs de la famille parce qu'ils peuvent enfin se le permettre, ils peuvent enfin souffler (le danger est derrière eux ) , se recentrer sur eux-mêmes. C'est humain , c'est inévitable ...

Le danger est derrière eux, c'est vite dit... Un autre danger guette, un plus privé, mais qui va rebattre toutes les cartes. Comment s'en sortiront-ils ?
Et bien avec distinction, classe et une extrême dignité !
C'est ce qui définit cette saga : une classe et une grace infinie.

Ce qui leur arrive dans ce tome, est arrivé et arrive dans toutes les familles. Rien n'est définitif... Et c'est décrit avec tellement de finesse, que ça touche à l'universel...
Les Cazalet, ont beau être anglais jusqu'aux bouts des ongles, c'est moi, c'est vous, c'est nous...

Vous aurez, parfois, l'impression d'être dans un roman de Barbara Pym, Patricia Wentworth ou Agatha Christie (sans les crimes) à cause de l'époque racontée .
Pour tous ceux qui aiment la littérature anglaise, la Grande Bretagne, Dowtown Abbey, la nostalgie, les romans historiques, les classiques...
Ne passez pas à côté !


PS : Petite cerise "on" the gateau ...
Il existe une série télévisée produite par la BBC...
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Traduit de l'anglais par Cécile Arnaud

Le Brig et la Duche sont morts. C'est « la fin d'une ère ».
Reprendre, après dix-huit années, la saga des Cazalet et cela à l'âge de quatre-vingt-dix ans, mérite un grand bravo. Car ce dernier tome n'a perdu, pour moi, ni de son charme désuet ni de son intérêt. C'est toujours avec acuité que Elizabeth Jane Howard dissèque le moindre détail, du plus important au plus banal, comme un tache de café sur la moquette beige. Si bien que la lectrice que je suis a l'impression de vivre avec les personnages.
Dernier Noël en famille à Home Place.
Adieu les Cazalet...
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C'est le tome de trop.
Celui qui arrive trop tard. On les connaît peut-être trop bien les Cazalet. Ils nous auront fait passer de confinement en confinement. de périodes troubles en périodes troubles. Peut-être que je n'avais plus envie de malédiction. Et que j'aurais préféré les laisser là, à la fin du tome 4. Pour un nouveau départ.

Mais la fin d'une ère était prévue, avec @clairethefrenchbooklover et @noemiekjegueure il fallait bien s'y résoudre et dire adieu en bonne et due forme.
Alors, bien sûr, comme des amis de longues dates, il était plaisant de revoir les Cazalet. Ils ont pris des rides aux coins des yeux mais pas seulement. Ils ont changé, on ne les reconnaît plus. Et notre fil de message a commencé à se peupler de personnages qui n'étaient plus les nôtres : "je ne reconnais pas Louise", Archie n'aurait jamais pu faire ça, JAMAIS", "Polly si sage est réduite à une mère allaitante" "Non, mais pas Rachel, quoi","je ne m'y retrouve pas dans les petits derniers".
Voilà. le marasme.

L'écriture est toujours aussi fluide, et la saga intelligemment menée. le contexte social bien présent, même si moins dans ce tome. Bien sûr, il y a quelque chose de réconfortant à lire ça. Mais l'impression de tomber dans un soap opera était bien trop présente. C'est too much parfois, c'est invraisemblable aussi. Je ne dévoilerai rien de l'intrigue, mais quand on hausse les yeux au ciel, c'est rarement bon signe. Pour autant, aucune envie d'abandonner. Parce qu'on ne peut pas terminer une si belle histoire sur cette impression.
Et il faut croire que l'autrice a eu le même sursaut. Ça ne peut pas finir comme ça.

Alors, elle écrit un dernier Noël, comme une épiphanie. Ils sont venus, ils sont tous là, à la même table. Ils referment les portes de la maison de famille. Partagent des souvenirs. On ne sait pas bien s'ils se reverront tous, on préfère ne pas savoir. Et les regarder une dernière fois, ensemble, comme avant. Cette dernière partie m'a émue aux larmes. Je n'aime pas les adieux. Mais j'aime profondément Noël. C'était la plus jolie façon de les quitter. Un peu mélancolique, un sourire aux lèvres. Et, voilà, en une scène, tout est pardonné. La marque des grands auteurs
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La fin de cette saga est juste parfaite !!!
En la commençant durant mes vacances cet été, je ne m'attendais pas à éprouver de la tristesse en fermant le dernier tome.
L'attachement à cette famille se fait sans s'en rendre compte au travers de leurs histoires de vie. Les différentes générations font qu'on se retrouve toujours dans une des descriptions de moment de vie d'un des personnages.
Le dernier tome est peut être mon préféré car la lecture est plus fluide et tous les personnages sont mis en avant. Il n'a plus de personnages primaires et secondaires.
Cette saga a été portée à l'écran par le BBC au travers d'une série. Curieuse de voir de ce que ça donne.
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J'attendais impatiemment le cinquième et dernier volume de la saga des Cazalet, et j'ai retrouvé avec plaisir les personnages bien dessinés et si souvent attachants d'E. J. Howard.
A mes yeux, l'un des plus grands charmes des romans vient de l'atmosphère mise en place ; j'y ressens un "je-ne-sais-quoi" de suranné qui me plaît bien. Même si ce dernier tome, comme l'on pouvait s'en douter, est emprunt de nostalgie et de tristesse - il s'ouvre sur la mort de la Duche -, une douceur demeure qui imprègne presque chaque page.
J'ai lu parfois rapidement les développements sur l'entreprise qui bat de l'aile, et certains personnages ne m'ont guère touchée (Teddy, Neville). Mais la véritable héroïne du roman finalement, c'est peut-être la vaste demeure qui les a si longtemps accueillis et hébergés, Home Place, incroyable bâtisse qui aurait pu donner son nom à la saga tout entière. Une nouvelle génération a vu le jour et l'on perçoit que d'anciennes amours pourraient ressurgir, mais Home place doit être vendue. Plus que la fin de l'entreprise, plus encore, même, que la mort de certains protagonistes, il était logique que la disparition de la demeure marque la fin de la saga : c'est avec elle et "chez" elle que devait s'achever cet ultime roman.

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