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Critique de livrevie


Est-ce que j'ai déjà dit que j'aimais Colleen Hoover ? Nan, parce que vraiment, j'aime Colleen Hoover. J'ai lu.... (Moment de silence, je réfléchis tout en comptant sur mes doigts, les chiffres et moi avons toujours eu une relation conflictuelle) 5 romans d'elle, et le seul pour lequel j'ai émis un bémol n'a pas été une lecture-calvaire, j'ai juste été déçue parce qu'il était un cran en dessous de ce à quoi Colleen Hoover m'avait habituée.

Donc, dans ma logique de cerveau blond, un nouveau roman de Colleen Hoover = il me le faut. Il ne faut pas chercher à comprendre, il y a des auteurs comme cela. Colleen Hoover en fait partie, Jennifer L. Armentrout aussi, mais je pourrais également parler de Carole Martinez (dont le dernier roman est dans ma PAL), de Jean Teulé (dont le dernier roman ne saurait tarder à intégrer ma PAL), de Tonino Benacquista (bon, il vient quand votre prochain roman M. Benacquista ? Je trépigne d'impatience)... Pas de points communs entre tous ces auteurs, si ce n'est la confiance aveugle que je leur porte.

Et donc me voilà, mes petits yeux sont lourds de fatigue et manquent d'ailleurs de déborder de larmes tellement être sur tous les fronts est compliqué et mon petit coeur est assailli par un cruel, un intense besoin de réconfort livresque qui devient chaque jour plus lancinant. Et Ugly Love est là, sur ma table de nuit... Je n'ai qu'à tendre le bras, bouger un peu les doigts, et il atterrira dans mon giron. Ce que j'ai fait.

Et j'ai pleuré, beaucoup pleuré, mais après, je me suis sentie mieux, beaucoup mieux. le pouvoir de la lecture est là, vous envelopper de ses bras et vous emmener dans un autre univers pour vous caresser le coeur. Il n'y avait pas de meilleur moment pour Ugly Love...

Colleen Hoover nous sert un roman dans la veine de Hopeless. Il est dramatique de tragédies, tragique de destructions, mais tellement beau de reconstructions.

Cela démarre comme une histoire banale, Tate, une jeune femme emménage chez son frère qui, évidemment, a des amis qui sont aussi ses voisins de palier, super beaux, super gentils et avec des boulots super géniaux (ahh, le fantasme du pilote de ligne). Bref, tout est « Super » ! Ce qui pourrait commencer comme un mauvais roman à l'eau de rose, revêt, sous la plume de Colleen Hoover, une puissance à couper le souffle.

Tate est la bouffée d'air frais de ce récit, la jeune femme qui s'assume, qui vit pleinement son désir et ses envies. Miles est le plomb qui nous met la tête sous l'eau.

Le présent de narration, que je fuis généralement comme la peste, acquiert ici toute son importance. L'alternance de chapitres dans le présent avec ceux qui se sont déroulés six ans avant nous permet d'éviter de cataloguer Miles chez « Les beaux salauds & co » et, finalement, de le voir avec les yeux de Tate. C'est un homme détruit que nous découvrons, un homme qui a goûté au vrai bonheur et qui a tout perdu.
Les pages défilent Tate s'attache à Mile, Miles s'attache à Tate, mais il refuse de l'accepter. Aimer ne fait pas partie de son programme. Les pages défilent, son passé semble heureux, mais l'on sent que quelque chose se profile, et c'est terrifiant de penser que le bonheur pour lequel il s'est battu six ans auparavant, va voler en éclats à un moment ou à un autre. Parce qu'il ne peut que voler en éclats... On ne peut pas avoir autant peur d'aimer sans bonne raison...

La construction intelligente de la narration m'a complètement faite prisonnière du récit. C'est un recours banal que d'osciller entre passé et présent, mais les deux se confondent d'une façon diablement efficace. Tout est prévisible, mais tout est imprévisible.

Que j'ai aimé ce roman... Que j'ai aimé la galerie de personnages (mention spéciale pour le Capitaine)... Que j'aime la plume de l'auteure. Elle a des accents de modernité que peu d'auteurs possèdent. Trois mots suffisent pour traduite l'intensité d'une émotion, et ce livre en est rempli. J'avais peur que Miles ne soit un Christian Grey en puissance, mais pas du tout. Miles est Miles. Comme dirait Tate, Miles un tout. Et c'est un joli « tout »...


Et dire qu'il va falloir attendre pour le prochain...

Lien : http://lelivrevie.blogspot.f..
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