Une dernière danse

Un très beau roman sur la Guerre d'Espagne, souvent méconnue, avec des personnages attachants dans l'ensemble.

Cependant, le style de Victoria Hislop commence à s'essouffler un peu. Les ficelles de ce roman sont les mêmes que dans L'île des oubliés ou le fil des souvenirs, même si cette fois-ci, l'action se déroule principalement en Andalousie et non en Grèce.

Je reproche à ce roman ces nombreuses longueurs, notamment sur la description des différents camps en présence et le style parfois lourd et déjà vu.

Cette lecture : une perle, un délice. Ça faisait longtemps que je n'avais pas été si transportée dans un livre et ça fait du bien.
Autant dire que je ne m'attendais pas à ça et que jusqu'à la fin j'ai été tenue en halène. Nous sommes pleinement plongés dans la culture traditionnelle espagnole : le flamenco, la tauromachie, dans cette Espagne de 1936 avant la guerre civile. Nous assistons à la prise de pouvoir de Franco, à la lutte des républicains contre les nationalistes, à la coopération militaire et ecclésiastique, à l'atrocité des traitements et aux morts violentes.

Grenade, la ville qui a vu mourir Garcia Lorca. La ville qui nous est présentée et où vit la famille RAMIREZ. Dont le destin a été celui de milliers de familles espagnoles à cette époque. Des familles qui ont vécu l'exil forcé, des familles déchirées et des destins décimés.

Les descriptions sont très bien faites et l'écriture très belle. Et ce n'est pas sans émotion que j'ai achevée cette lecture, qui fait écho à un petit bout de mon histoire familiale.
Je l'emporte sur mon ile déserte.

Ce livre m'a gardée à distance tout le long. Je me suis même ennuyée à certains moments, particulièrement lors des descriptions de danses. Peut-être faut-il, pour apprécier, être une adepte? Les mots me semblaient surfaits (Mercedes danse toujours divinement bien et surpasse tout le monde, même quand les évènements la font danser mécaniquement), comme l'intrigue: je trouve un peu trop fort le fait que "par hasard", Sonia retrouve le café dans lequel sa mère a grandi, qu'elle ne sache pas que sa mère venait de Grenade, qu'elle ne sache pas que celle-ci s'appelait Mercedes ni qu'elle dansait, que Miguel se trouve être Javier, l'homme que sa mère a toujours aimé et qui lui est resté fidèle toute une vie... Alors bien sûr on découvre l'atmosphère qui régnait en Espagne durant cette période, bien sûr on comprend toutes les atrocités de la guerre d'Espagne... Mais malheureusement, on ne croit pas à l'histoire de Sonia.

Suis-je un ovni? Abandon rapide tant j'ai trouvé le roman mal écrit...
NB : J'avais bien apprécié L'île des oubliés, un peu moins le fil des souvenirs. Je pense que Victoria Hislop continuera sans moi à l'avenir : il y a tant à lire !
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Comment découvrir la guerre d'Espagne,moment important de l'histoire de ce pays et aussi terreau à la guerre qui arrive! Cette famille va être traversée par les évènements qui font si mal parfois et déchirent les familles.
C'est bien écrit, agréable à lire et parfois émouvant.
A lire au plus tô.

L'histoire est belle et bien documentée mais la mise en place du récit est laborieuse et il y a trop de longueurs pour que l'on puisse la savourer totalement. La fin du roman gagne en intensité mais le dénouement, que l'on pressent bien avant les dernières pages du roman, est cousu de fil blanc et n'a pas l'effet de surprise escompté.

Victoria Hislop a désormais l'habitude de nous mêler L Histoire a une histoire familiale.
A Grenade Sonia fait la connaissance de Miguel, un vieux monsieur qui va lui raconter l'histoire du café ou il vit aujourd'hui,et des anciens propriétaires: la famille Ramirez.
Les parents et les quatre enfants ont vécu le drame de la guerre civile espagnole mais
chacun des protagonistes a vécu cette guerre de façon différente,prenant part,subissant ou s'exilant...
Un beau roman.

Victoria Hislop est devenue en quelques livres, une auteur à la mode et j'attendais beaucoup de sa « dernière danse » mais au risque de me sentir un peu seule au milieu d'un concert de louanges ; j'avoue avoir été déçue par ce roman qui utilise de très grosses ficelles pour faire naitre l'émotion.
Il y a d'abord Sonia, femme anglaise malheureuse qui se redécouvre et s'épanouit grâce à un voyage en Andalousie. Elle y rencontrera un merveilleux conteur qui lui fera découvrir la sanglante histoire espagnole (l'arrivée au pouvoir de Franco) et plongera le lecteur dans les années noires de la Guerre Civile au travers de la destinée d'une famille de Grenade.
L'histoire est belle et bien documentée mais la mise en place du récit est laborieuse et il y a trop de longueurs pour que l'on puisse la savourer totalement. La fin du roman gagne en intensité mais le dénouement, que l'on pressent bien avant les dernières pages du roman, est cousu de fil blanc et n'a pas l'effet de surprise escompté...

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Une bonne histoire mais pleine d'invraisemblances et très mal construite. Pendant tout le passage sur la guerre civile espagnole, très intéressant au demeurant, l'auteur oublie de ramener le lecteur aux personnages du début du roman, donc on perd le fil. Malgré le côté historique bien fouillé, le tout est un peu gnan-gnan à mon goût.

Tout commence de nos jours à Grenade avec Sonia venu d'Angleterre pour participer à un stage de danse avec sa meilleure amie. En se promenant dans la ville un matin, elle entre au hasard dans un café et lie connaissance avec le vieux monsieur qui le tient. Elle reviendra plusieurs fois le voir et celui-ci va lui raconter l'histoire de la famille Ramirez propriétaire du café El Barril. Il est question de danse, de guerre civile espagnole, d'amour...
Avec comme décor la belle ville de Grenade, le lecteur découvre une belle histoire d'amour entre Mercedes qui danse merveilleusement le flamenco et Javier le beau guitariste gitan. Les frères de Mercedes se déchireront et seront des victimes de la guerre civile.
Un livre très prenant, l'écriture est fluide, les personnages attachants, une très belle découverte !
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