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Critique de OverTheMoonWithBooks
Alexis, jeune femme anglaise qui ne sait pas trop où elle en est dans sa vie amoureuse, se rend à Plaka, un petit village de Crète où sa mère est née et a passé sa jeunesse. Avec ce voyage, elle espère non seulement avoir des réponses sur sa famille maternelle et lever les voiles sur certaines zones d'ombre dans son histoire familiale mais aussi trouver des réponses plus existentielles à sa propre vie.
Et au cours de son séjour, elle apprend que l'histoire de sa famille est tristement liée à l'île de Spinalonga : l'île où Crétois et Grecs continentaux étaient "exilés" lorsqu'ils étaient atteints de la lèpre.
Le roman couvre une période historique assez large et on sent bien que la romancière a dû faire des recherches pour son récit. J'ai beaucoup apprécié cette partie historique, notamment sur la façon dont la Seconde Guerre mondiale avait impacté le quotidien des Crétois et les trajets sur l'île, mais aussi tous les aspects plus culturels qui retracent l'esprit et les traditions des Crétois. En revanche, si j'ai dévoré cette partie du roman, en revanche l''aspect romance trop prévisible, trop pleine de bons sentiments et de pathos au point d'en être peu crédible m'a franchement agacée. Si je comprend que parfois le recours à certains clichés dans la psychologie des personnages servaient le récit et permettait à la romancière d'amener plus facilement des explications sur la Crète de l'époque (notamment tout ce qui tourne autour des mésalliances entre familles aisées et familles modestes), j'ai tout de même eu la désagréable impression que les lieux communs et les côtés "guimauve facile" du roman éclipsaient l'intérêt historique de l'histoire - qui à titre personnel m'intéressait davantage, mais ça, c'est la subjectivité de chaque lecteur.
C'est donc un souvenir en demi-teinte que me laissera cette lecture. Pas sûre que je la conseillerai ni que je la déconseillerai, mais je regrette de ne pas avoir été plus emballée que ça car les 300 premières pages laissaient penser qu'il y avait tous les éléments pour que ce soit une fresque familiale prenante.
Et au cours de son séjour, elle apprend que l'histoire de sa famille est tristement liée à l'île de Spinalonga : l'île où Crétois et Grecs continentaux étaient "exilés" lorsqu'ils étaient atteints de la lèpre.
Le roman couvre une période historique assez large et on sent bien que la romancière a dû faire des recherches pour son récit. J'ai beaucoup apprécié cette partie historique, notamment sur la façon dont la Seconde Guerre mondiale avait impacté le quotidien des Crétois et les trajets sur l'île, mais aussi tous les aspects plus culturels qui retracent l'esprit et les traditions des Crétois. En revanche, si j'ai dévoré cette partie du roman, en revanche l''aspect romance trop prévisible, trop pleine de bons sentiments et de pathos au point d'en être peu crédible m'a franchement agacée. Si je comprend que parfois le recours à certains clichés dans la psychologie des personnages servaient le récit et permettait à la romancière d'amener plus facilement des explications sur la Crète de l'époque (notamment tout ce qui tourne autour des mésalliances entre familles aisées et familles modestes), j'ai tout de même eu la désagréable impression que les lieux communs et les côtés "guimauve facile" du roman éclipsaient l'intérêt historique de l'histoire - qui à titre personnel m'intéressait davantage, mais ça, c'est la subjectivité de chaque lecteur.
C'est donc un souvenir en demi-teinte que me laissera cette lecture. Pas sûre que je la conseillerai ni que je la déconseillerai, mais je regrette de ne pas avoir été plus emballée que ça car les 300 premières pages laissaient penser qu'il y avait tous les éléments pour que ce soit une fresque familiale prenante.
