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Critique de harukochan
En résumé : Moonbeam a 17 ans et vit depuis sa petite enfance dans une secte, mais ses parents ne sont plus là et elle est vouée devenir l'une des épouses du Père... Nous suivons avec appréhension son parcourt pour sortir de cette emprise tant psychologique que physique.
En détail :
Le récit commence par un moment charnière de l'existence de Moonbeam : sa sortie de la Base suite à un combat des plus violents avec les forces de l'ordre. Elle est placée dans un centre où elle voit chaque jour un binôme psychiatre / agent du FBI. Ils lui font dérouler son histoire, l'un pour les besoins de l'enquête, l'autre pour lui permettre d'aller de l'avant. Entre menace de sanction et nécessité pour sa santé mentale...
Les chapitres s'intitulent "Avant" et "Après" : le récit fait des aller-retours entre le présent et le passé. La chronologie n'est pas linéaire mais l'histoire nous dévoile des clefs de compréhension sans temps mort. le récit est dur, l'auteur décrit les rouages de l'endoctrinement, de la violence, du contrôle. Mais aussi de la prise de conscience, de l'éveil et de l'horreur de la compréhension. Les clôtures et barbelés ne sont pas là pour empêcher les "servants du Serpent" d'entrer pour mais empêcher les Frères et Soeurs de sortir.
L'écriture est très juste, les dialogues et les situations ne sont pas surjoués ni caricaturales. Les personnages sont travaillés et nous surprennent dans leurs actions et paroles.
Le plus : L'héroïne n'est pas une victime, loin de là. Ses pensées sont acerbes et sa petite voix intérieure la pousse dans ses retranchements, sans concession, pour lui faire toucher du doigt la vérité de ce qu'elle ressent. On la voit lutter pour sortir d'une emprise sans retomber dans une autre. Comme elle, nous ne nous fions pas au Dr Hernandez et à l'agent Carlyle et ils doivent gagner notre confiance autant que celle de Moonbeam.
En détail :
Le récit commence par un moment charnière de l'existence de Moonbeam : sa sortie de la Base suite à un combat des plus violents avec les forces de l'ordre. Elle est placée dans un centre où elle voit chaque jour un binôme psychiatre / agent du FBI. Ils lui font dérouler son histoire, l'un pour les besoins de l'enquête, l'autre pour lui permettre d'aller de l'avant. Entre menace de sanction et nécessité pour sa santé mentale...
Les chapitres s'intitulent "Avant" et "Après" : le récit fait des aller-retours entre le présent et le passé. La chronologie n'est pas linéaire mais l'histoire nous dévoile des clefs de compréhension sans temps mort. le récit est dur, l'auteur décrit les rouages de l'endoctrinement, de la violence, du contrôle. Mais aussi de la prise de conscience, de l'éveil et de l'horreur de la compréhension. Les clôtures et barbelés ne sont pas là pour empêcher les "servants du Serpent" d'entrer pour mais empêcher les Frères et Soeurs de sortir.
L'écriture est très juste, les dialogues et les situations ne sont pas surjoués ni caricaturales. Les personnages sont travaillés et nous surprennent dans leurs actions et paroles.
Le plus : L'héroïne n'est pas une victime, loin de là. Ses pensées sont acerbes et sa petite voix intérieure la pousse dans ses retranchements, sans concession, pour lui faire toucher du doigt la vérité de ce qu'elle ressent. On la voit lutter pour sortir d'une emprise sans retomber dans une autre. Comme elle, nous ne nous fions pas au Dr Hernandez et à l'agent Carlyle et ils doivent gagner notre confiance autant que celle de Moonbeam.
