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Critique de jeandubus


La constellation du chien

Un énième jour d’après (en l’occurrence une double pandémie survenue dix ans plus tôt a décimé la planète) deux mecs se retrouvent seuls, ou presque dans le Colorado.

Hig, le gentil chasseur, avec son avion et son brave chien, est cool : il surveille la zone aéro portuaire où ils sont retranchés et ramène du gibier et du poisson à son « ami » Bangley, le mauvais chasseur assis sur son dépôt de munition.

C’est la loi de la jungle, et le mauvais chasseur tire sur tout ce qui pourrait de près ou de loin être une menace : un enfant, un groupe, une libellule, sa revue porno.... Bref il tue tout le monde sauf son pote parce que c’est un mauvais chasseur.
Hig tire mais c’est un bon chasseur avec un cœur qui bat et donc un beau jour il va faire une virée dans les airs et rencontre l’amour au creux d’un canyon.

Waouh que c’est beau.

On s’ennuie ferme et on ne peut s’empêcher de penser que tout ce que ces deux zigotos ont sauvé de la civilisation, c’est des armes et un vieux zinc. America for ever
.
« Écrivain de plein air » ( ?) Peter Heller nous convainc en tout cas qu’avec l’Amérique il n’y a pas d’espoir de progrès. S’il n’en reste que deux ils finiront par se flinguer mutuellement.

Pour faire bon poids Heller suggère deux ou trois fois que tout çà pourrait être un coup des arabes ! Il est donc vachement au courant en tant que « collaborateur de presse » de ce qui se passe en dehors de son fucking pays, son fucking clébard et de son fucking Cessna.

Navrant.
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