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Critique de bilodoh


Un classique de la science-fiction, un roman des années 60 qui a marqué son époque.

Intimidée par ce livre de plus de 700 pages, j'ai d'abord été enthousiasmée par l'imagination de cette vision de l'« Homme de Mars » et par l'écriture pleine d'humour et de réflexions mordantes.

Mais ensuite, les histoires de religion ont refroidi mon ardeur, même si le propos était sans doute innovateur et même impie au début des années 60. Les pages sur les tribulations de cette « église » de grand amour universel m'ont semblé un peu longues (sans s'étendre là-dessus…).

J'ai aussi trouvé que le texte date dans sa description des rapports homme/femme (du moins je l'espère…). Quand un invité observe : « que les femmes ne bavardaient pas et n'intervenaient pas dans la conversation des hommes, mais étaient promptes à faire montre d'une chaleureuse hospitalité. Il avait d'abord été choqué par le manque de respect de Myriam envers son maître — puis il reconnut qu'il s'agissait de cette liberté que l'on permet aux chats et aux enfants dans l'intimité de la maison. » (p.368)

Et surtout quand il fait dire à Jill : « Lorsqu'une fille se fait violer, c'est neuf fois sur dix de sa faute, du moins en partie. » (p.520). Pour une lectrice, ça grince…

Un avis mitigé, donc, mais peut-être parce que n'ai pas tout gnoqué…
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