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Critique de umezzu
L'idée de départ de ce livre est originale : placer le lecteur dans la tête de Maud, une malade d'Alzheimer, entre son quotidien qui devient de plus en plus pénible, malgré les papiers qui encombrent ses poches et sur lesquels elle note tout ce qu'elle doit faire, et les souvenirs lointains qui lui remontent de sa jeunesse dans l'immédiat après guerre.
Le mode de fonctionnement de Maud n'obéit qu'à sa propre logique et la conduit à partir souvent à la recherche de son amie Elizabeth, qu'elle n'a pas vu depuis quelque temps. Sa quête provoque des incidents et heurts avec sa famille, ses voisins, et les responsables des boutiques qu'elle visite.
Dans le brouillard qui la gagne reviennent aussi régulièrement ses souvenirs d'adolescence liés à la disparition de sa grande soeur Sukey. Sukey était mariée à Franck un traficoteur en tout genre, escroc aux bons de rationnement, toujours capable de dénicher les produits recherchés par les autres. Que savait Franck de la disparition de Sukey ? L'amitié trouble entre Sukey et Douglas le locataire de la famille de Maud était-elle liée à cette disparition subite ? Et pourquoi une femme dérangée, la Folle, traînait-elle dans le quartier ?
Maud construit sa vie entre ses aides à domicile, le soutient constant de sa fille Helen, ses petits papiers sur lesquels elle ne cesse de noter « Elizabeth a disparu » et les bribes du passé qui font écho au présent.
Le procédé qui nous fait partager l'évolution de la maladie de Maud de l'intérieur est fort bien maîtrisé, mais les aller-retour entre le présent et le passé conduisent à de longs développements qui font que le livre se traîne en longueur. de plus, le lecteur perçoit vite où cherchent à le mener ses incessants renvois dans le passé. du coup, ce qui aurait pu constituer un excellent polar, perd pas mal d'intérêt du fait de la dilution excessive de l'intrigue.
Mais ce roman est aussi l'occasion de partager le quotidien difficile des malades et de rendre hommage aux soignants et aux familles qui les entourent et font de leur mieux pour maintenir la communication et les échanges.
Le mode de fonctionnement de Maud n'obéit qu'à sa propre logique et la conduit à partir souvent à la recherche de son amie Elizabeth, qu'elle n'a pas vu depuis quelque temps. Sa quête provoque des incidents et heurts avec sa famille, ses voisins, et les responsables des boutiques qu'elle visite.
Dans le brouillard qui la gagne reviennent aussi régulièrement ses souvenirs d'adolescence liés à la disparition de sa grande soeur Sukey. Sukey était mariée à Franck un traficoteur en tout genre, escroc aux bons de rationnement, toujours capable de dénicher les produits recherchés par les autres. Que savait Franck de la disparition de Sukey ? L'amitié trouble entre Sukey et Douglas le locataire de la famille de Maud était-elle liée à cette disparition subite ? Et pourquoi une femme dérangée, la Folle, traînait-elle dans le quartier ?
Maud construit sa vie entre ses aides à domicile, le soutient constant de sa fille Helen, ses petits papiers sur lesquels elle ne cesse de noter « Elizabeth a disparu » et les bribes du passé qui font écho au présent.
Le procédé qui nous fait partager l'évolution de la maladie de Maud de l'intérieur est fort bien maîtrisé, mais les aller-retour entre le présent et le passé conduisent à de longs développements qui font que le livre se traîne en longueur. de plus, le lecteur perçoit vite où cherchent à le mener ses incessants renvois dans le passé. du coup, ce qui aurait pu constituer un excellent polar, perd pas mal d'intérêt du fait de la dilution excessive de l'intrigue.
Mais ce roman est aussi l'occasion de partager le quotidien difficile des malades et de rendre hommage aux soignants et aux familles qui les entourent et font de leur mieux pour maintenir la communication et les échanges.
