Voyage dans le temps entre 1860 et 1980 aux états-unis. Retour sans complaisance sur l'histoire de la conquête de l'ouest à travers
Dalva, personnage éminemment attachant.
Jim Harrison a cette formidable faculté à naviguer dans le temps d'une phrase à l'autre. On est parfois perdu comme entraîné dans un tourbillon de Niobrara mais on en ressort toujours sain et sauf, plus ou moins sec. On voyage également beaucoup à travers soi. Certains écrivains feraient un roman de chaque paragraphe de celui-ci: des idées et des trouvailles à chaque ligne, comme une chanson de Dylan ("Oh my name, it ain't nothing ... the country I come from, is call the midwest...") de plus de 7 minutes.
Jim Harrison a dû vivre la vie de ces personnages pour être aussi proche d'eux. A moins que ce ne soit un grand écrivain tout simplement. A la fin de la lecture de
Dalva, j'ai acheté la suite bien-sûr (
la route du retour), un autre livre "enterre mon coeur à wounded knee" sur l'histoire des indiens cités dans
Dalva, ainsi qu'un ranch, une vielle subaru et je suis parti sur mon cheval bivouaquer à la belle étoile avec mes chiens.
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