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Critique de Lucioledanslalune


De Santa Monica, au fin fond du Nebraska, Jim Harrison dresse le portrait de Dalva , une femme d'une quarantaine d'années, née dans une famille de fermier pas comme les autres, son grand père étant pour moitié indien Lakota.
La culture indienne fait entièrement partie de la famille des Northridge depuis que l'arrière grand père de Dalva missionnaire dans l'ouest auprès des indiens a fini par vivre auprès d'eux et épouser une des leurs, Petit-Oiseau.

Au milieu des années 80, Dalva est contrainte de quitter Santa Monica et s'installe dans la maison de son grand-père, heureuse de retrouver ses paysages d'enfance et ses balades à cheval quittés depuis longtemps. En rejoignant sa terre natale du Nebraska, Dalva retrouve les siens mais est également confrontée à son passé, son père mort à la guerre, son enfant abandonné et son premier amour disparu. Les souvenirs du clan familial se mêlent à tout cela...

Michaël, un de ses anciens amants, historien, encore amoureux et alcoolique, s'intéresse de près à l'histoire de sa famille et réussit à la convaincre d'avoir accès aux archives familiales, notamment aux journaux de son arrière grand-père. Il s'installe donc également dans la ferme où il tente de travailler sur tous ces documents.

Le roman se partage alors entre les récits de Dalva, ceux de Michaël et les extraits du carnet de bord de l'arrière grand-père. Les lieux et les époques changent et de flash back en ellipses, Jim Harrison nous entraîne dans l'histoire américaine à travers le destin du clan Northridge.

Jim Harrison signe avec Dalva un roman exceptionnel - tout y est - un contexte historique passionnant, un portrait profond, fin et subtil d'une femme face à son passé, d'une mère en quête de son enfant, une nature et des animaux omniprésents, une histoire d'amour dévorante et avec tout cela encore beaucoup d'humour et de poésie.
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