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4,36

sur 640 notes
Globalement, j'ai bien aimé ce roman même si j'ai été assez déstabilisée en le lisant en anglais. Je n'avais pas réfléchi, au moment de son achat, que l'essentiel du récit se déroulerait en France : un grand nombre de noms et d'expressions françaises y sont donc retranscrites. Or, étant donné que je ne suis pas une grande lectrice en anglais, le fait de voir se mélanger français et anglais m'a donné une impression d'artificialité. D'autant plus que, souvent, les livres que je lis et qui concernent cette période sont écrits par des auteurs francophones ou sont des traductions françaises. Ce n'est pas grave en soi mais ça m'a parfois dérangée. Je pense qu'il aurait mieux valu que je lise ce roman dans sa version traduite.

L'histoire en elle-même est peu originale : la vie quotidienne sous l'occupation, saupoudrée d'un peu de suspens dû aux activités de résistances d'Isabelle. Ce qui fait, je crois, sa particularité, c'est qu'il insiste sur l'importance qu'ont eue les femmes dans la résistance. Cette montée en importance a d'abord été facilitée par le fait que les autorités allemandes et françaises ne pouvaient imaginer que des femmes puissent avoir un quelconque rôle de premier ordre. Pour eux, au mieux, elles pouvaient servir à faire diversion. Or, les femmes que nous rencontrons tout au long de ce roman ont toutes contribué à l'effort de guerre, souvent au péril de leur vie ou de celle de leur famille.

L'autre élément important du récit, c'est la relation qui unit Vianne et Isabelle : la culpabilité de Vianne de ne pas avoir suffisamment joué son rôle de grande soeur est omniprésente tout comme sa colère face au comportement inconscient d'Isabelle. Cette dernière, qui a le sentiment de ne compter pour personne, ne cesse d'attirer l'attention, dans le but d'obtenir un peu d'amour et de reconnaissance, ce qui la mène à jouer un jeu de plus en plus dangereux.

Ce roman s'appuie énormément sur le sentiment de culpabilité des différents personnages : celle de ne pas avoir l'impression d'en faire assez, celle qu'on peut ressentir en acceptant de l'aide ou des preuves d'amitié venant de « l'ennemi » ou celle qui nous frappe quand on choisit de détourner les yeux du malheur des autres pour protéger sa propre famille. Il montre tout ce que la guerre peut faire ressortir de plus exécrable mais aussi de plus courageux chez les individus. Il s'attarde aussi beaucoup sur la relation qui se développe entre Vianne et l'officier allemand qui loge chez elle : cela m'a rappelé le Silence de la mer de Vercors.

Tout au long du récit, le lecteur est tenu en haleine par cette tension qui plane au-dessus des différentes protagonistes : Isabelle va-t-elle finir par se faire prendre ? Vianne va-t-elle survivre à un nouvel hiver ?, etc. Je l'aurais probablement dévoré en quelques jours si je l'avais lu en version poche, francophone. Je vous le recommande donc vivement si vous aimez vous plonger dans les romans qui se déroulent à cette époque et qui mettent en scène des personnages attachants, dont le courage ne pose pas question.
Lien : https://www.maghily.be/2017/..
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Le Chant du Rossignol de Kristin Hannah, c'est l'histoire d'un livre qui m'a fait de l'oeil dès sa sortie. C'est l'histoire d'un livre dont j'adorais la couverture. C'est l'histoire d'un livre ayant reçu énormément d'éloges sur la blogosphère.
Je pense que ma dernière lecture historique, parlant de la seconde guerre mondiale, date de la sortie du fameux roman de Tatiana de Rosnay, Elle s'appelait Sarah. Qui n'était pas passé loin du coup de coeur et dont j'avais beaucoup aimé la construction.



Et bien, si j'ai apprécié cette lecture, je dois dire que je suis plus mitigée que la plupart des blogueuses (blogueurs?).
Je rejoins Cajou sur beaucoup de points, notamment sur l'aspect caricatural des deux personnages principaux : Vianne et Isabelle. En effet, ce sont deux jeunes femmes totalement à l'opposé l'une de l'autre. Vianne est particulièrement effacée, disciplinée et quasiment soumise. La seconde partie du roman semble être là pour rattraper cette absence de caractère. Quant à Isabelle, c'est une jeune femme au caractère très fort (trop, à mon goût). Par contre, je me suis totalement attachée aux nazis logeant chez Vianne, les seuls personnages me semblant réalistes.



J'ai su apprécier le fait qu'à travers ce roman, l'auteur rappelle l'importance des femmes pendant ces années noires mais cela n'a pas suffit pour rattraper une histoire cousue de fil blanc, sans mystères et manquant d'intensité. La construction du roman manque également de poigne et de conviction. Mais où est cette vieille femme de 1995 ? On commence à en faire connaissance au début du roman et lorsqu'on la retrouve plus loin dans le roman, j'avais totalement oublié sa présence… Cherchez l'erreur. Et lorsque j'ai compris, sa présence m'a semblé inutile parce que justement, nous ne la retrouvions pas assez régulièrement et sans vraiment de mystères autour de cette femme. de plus, les chapitres coulaient tous de source. Si j'aime que tout s'explique, lorsque je renferme un roman, j'ai horreur de trouver l'ensemble juste logique… Où sont les surprises?
Lien : https://lireparelora.wordpre..
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Quand j'ai vu la magnifique couverture de ce livre ainsi que ce titre mystérieux, je me suis empressée de lire le résumé. La Seconde guerre mondiale, la résistance, il n'en fallait pas plus pour que dès la première occasion j'aille me le procurer.

Ce roman est comme la couverture. Beau, profond, émouvant. La plume décrit superbement la vie de ces femmes lors de cette sombre époque. Les personnages sont attachants et les larmes ont coulé plus d'une fois. L'alternance entre présent et passé est très bien réalisée et apporte une touche de mystère. Une fin surprenante que j'ai aimé découvrir.

Un roman qui appelle aussi à se souvenir, pour ne plus que ça arrive dans notre pays, mais aussi pour tenter que la monstruosité de certains gouvernements cesse, ailleurs. Ce livre est un coup de coeur pour moi, je l'ai dévoré en 2 jours !
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Deux destins de femmes, la période de Seconde Guerre Mondiale... Sur le papier, on peut dire que ce livre avait tout pour me plaire.

J'ai aimé me plonger dans cette période trouble qu'a été la France entre 1939 et 1945, dans le quotidien de ces hommes, et surtout de ces femmes, pendant les longues années d'occupation. Généralement, je visionne plutôt des reportages sur cette période. Mais, ils s'attachent davantage au côté militaire de cette période.

Ici, point de scène de combat, c'est la vie des français qui est racontée.

Alors, je ne me prononcerais pas sur la véracité de ce qui est raconté. Mes connaissances étant loin d'être assez approfondies, je ne vais pas me mouiller en vous affirmant que le roman se rapproche de la réalité qu'a connue la population à cette époque. Les plus historiens d'entre nous trouveront peut-être quelques lacunes, mais personnellement, je ne saurais les déceler.

Au delà des détails du quotidien, des tickets de rationnement, de la dureté de la vie, je me suis plutôt attachée au destin de ces deux soeurs que tout oppose.

L'une impulsive, l'autre prudente... Les deux, tour à tour touchantes et agaçantes...

Isabelle, pleine de fougue et d'un besoin énorme de reconnaissance, va tout tenter, sans reculer alors que sa soeur Vianne, moins téméraire, hésite et se préserve... Mais loin de moi l'idée de juger Vianne et son comportement au début de la guerre, alors que je suis bien au chaud dans mon canapé... Personne ne peut savoir comment nous aurions réagi à cette période... Aujourd'hui, nous aimerions tous croire que nous aurions fait partie de la résistance, que nous aurions combattus les nazis au péril de notre vie, genre "Papy fait de la résistance"...

Mais à l'instar d'Isabelle, je ne pense pas que nous réalisons tout ce que ces hommes et ces femmes courageux ont perdu dans cette bataille. Et je trouve d'ailleurs que c'est un aspect des choses qui est extrêmement bien raconté dans ce livre. La résistance était un combat de tous les jours, avec une tension constante qui devait épuiser nerveusement beaucoup de ces membres.

Alors bien sûr, au vu de la longueur du roman (525 pages), il y a quelques longueurs mais plus on avance dans le roman, plus les péripéties s'enchaînent et le rythme s'accélère.

J'aimerais aussi vous parler des quelques passages situant l'histoire en 1995. Ils permettent de faire un parallèle troublant. Cette période sombre de notre histoire semble tellement lointaine alors que ceux qui l'ont vécu, sont les grand-parents que nous avons côtoyé dans notre enfance et que nous côtoyons encore pour certains... Tout cela finalement, n'est pas si loin...

En conclusion, J'ai beaucoup aimé ce roman où pour une fois, dans un livre traitant de la 2nd Guerre Mondiale, les femmes tiennent les rôles principaux quand les hommes sont relégués aux personnages de second plan.

J'ai lu ce roman dans le cadre du Prix Littéraire des Chroniqueurs Web.
Lien : https://www.rue-camille.fr/s..
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C'est une histoire de famille, de soeurs, d'amour , d'amitié, de résistance pendant la guerre. le livre retrace les horreurs de la guerre, la rafle, la difficile vie pour les autres aussi, les représailles. L'histoire montre aussi qu'il faut oser se dire qu'on s'aime , ne pas avoir peur , profiter de chaque instant . Comme la guerre est moche .
Ce livre m'a fait pleurer de tellement d'horreur et de cruauté.
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L'histoire est bonne et intéressante mais il y a trop de poncifs et d'irréalisme dans ce livre pour y rentrer réellement dedans.
Les résistants ont été très naïfs et mal organisés au début de la guerre, et la majorité l'ont payé de leur vie, mais qui croirait qu'ayant pris la précaution de donner une fausse identité à une personne pour la protéger, il l'affublerait d'un nom de code étant son réel patronyme ?
Les circonstances de la mort d'une des soeurs est un grand classique : l'héroïne malade retrouve enfin son grand amour, et ... s'écroule dans ses bras ; On se croirait dans la Traviata ! Pour l'originalité on repassera.
Je pourrai énumérer d'autres poncifs émaillant le texte mais ce serait lassant (une soeur sage et donc soumise, l'autre rebelle et donc héroïque, le bon et le mauvais allemand, etc.)

Ceci dit la lecture est agréable mais aussitôt fermé aussitôt oublié.
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Je crois que je tiens là mon plus gros coup de coeur de 2016 (et il y en a eu pas mal) !

J'ai adoré les personnages de Vianne et Isabelle et j'ai autant aimé suivre l'une que l'autre.

J'ai apprécié qu'on nous raconte l'histoire des Résistants mais également le quotidien des Français en zone occupée, l'histoire de ces personnes ordinaires dans une guerre qui les dépasse. Kristin Hannah ne se contente pas de nous parler des héros de la guerre comme cela peut souvent être le cas dans les autres romans.

Le personnage d'Isabelle est très fort, j'ai vraiment été très émue par son histoire, son enfance, sa relation avec son père et sa soeur et les conséquences que cela a sur ses actions.

Mais j'ai aussi été très touchée par Vianne et la petite Sophie et tout ce qu'elles vont vivre pendant cette guerre. J'ai trouvé important qu'on nous montre la vraie vie des Français pendant cette période, le rationnement, les nazis s'imposant chez les personnes, l'absence de chauffage l'hiver ou de tout ce qui peut procurer du confort au quotidien... On parle souvent des Résistants mais finalement assez peu de ces personnes qui ont subi la guerre et ses conséquences pendant toutes ces années. J'ai aussi apprécié qu'on ne montre pas tous les nazis comme des monstres inhumains et que c'était bien plus compliqué que cela...

Alors par contre, si vous décidez de le lire (ce que je vous conseille fortement), gardez des mouchoirs à proximité ! Je crois que je n'ai jamais autant pleuré en lisant un roman...
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Voici le destin tragique de deux soeurs lors de la Seconde guerre mondiale.

La sage Vianne Mauriac se retrouve seule avec sa fille lorsque son mari part au front. Bientôt un officier allemand choisit sa maison pour y "cantonner". Elle l'accueille, impuissante et résignée, se rangeant ainsi du côté de Pétain, afin de protéger sa fille.
De son côté, sa soeur Isabelle, n'est pas prête à se soumettre. Au grand dam de sa soeur, son caractère enflammé la pousse à agir dangereusement. Elle s'installe à Paris et s'engage dans la Résistance française sous le nom de code : "Le Rossignol".

J'ai trouvé ce roman historique parfait pour un début de vacances, idéal pour paresser au chaud sous la couette. Malgré son épaisseur de plus de 500 pages (et un pavé de plus, un ! ! ), il se lit très facilement. Trop facilement, peut-être ? Il faut dire que les différents éléments historiques repris ici sont plutôt "bateau" et archi connus. Tout y passe : l'occupation allemande qui se durcit au fil du temps, les tickets de rationnement et l'attente interminable pour obtenir un malheureux jarret de porc, la répression contre les Juifs, la rafle du Vel d'Hiv, les bombardements anglais, les camps de concentration, les réseaux de résistance de plus en plus organisés et caetera..et caetaera...
Cet aperçu de la seconde guerre mondiale est intéressant, soit, même si on le connaît déjà par coeur mais l'auteure s'est trop souvent contentée de les évoquer sans entrer dans les détails. de plus, ce qui m'a le plus dérangée, c'est que tous ces éléments sont vécus par les deux héroïnes de l'histoire. Pour le coup, le mot"héroïne" prend tout son sens traditionnel ici. L'auteure américaine en a fait deux super women qui traversent la seconde guerre mondiale en accomplissant tout un tas d'actes héroïques ! C'est très romanesque mais peu crédible...

Maintenant, si le but de ce livre est de faire pleurer dans les chaumières, il remplit totalement sa mission. le lecteur (ou plutôt la lectrice), s'il joue le jeu, adhère totalement au caractère rebelle d'Isabelle, s'indigne de celui beaucoup plus prudent de Vianne, suit avec intérêt les malheurs de chacune d'elles, et ne manque pas de pleurer à la fin parce que tout de même c'est triste. Eh oui, la guerre n'est pas toute rose ! On s'en doutait un peu....
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Quand j'ai acheté ce bouquin, je suis immédiatement tombée sous le charme de sa couverture, puis du simple fait que ça parlait de la France, et enfin, le résumé a achevé de me convaincre. Fichtre, que j'ai bien fait de me laisser tenter !

El Ruiseñor nous parle de l'histoire de deux soeurs pendant la Deuxième Guerre Mondiale : Vianne et Isabelle. Vianne vit un amour merveilleux depuis ses seize ans, et même si la vie n'est pas parfaite, elle est heureuse avec Antoine et leur fille Sophie. Isabelle, quant à elle, est délaissée à la fois par son père et sa grande soeur, ballottée d'institutions en internats, parce que personne ne veut s'occuper d'elle et de son caractère fort et spontané. Mais cette fois-ci, c'est décidé, elle va s'imposer.
Effectivement, elle va le faire… pas selon ce qu'elle avait imaginé, puisque la Guerre va tout chambouler. Isabelle va faire partie de la Résistance, ne supportant pas la passivité, et Vianne va tout faire pour protéger Sophie, qu'elle doit désormais élever seule. Jusqu'à quels sacrifices les deux femmes devront consentir pour continuer, pour survivre ?

Quand je repense à ce roman, tout ce à quoi je pense est une impression diffuse de force. D'énormément de force, même. Ce livre est incroyablement touchant, réaliste, douloureux, mais aussi empreint d'une lumière indéniable. On plonge dans l'enfer de la Deuxième Guerre Mondiale (notée ici 2GM) tout en restant portés par l'amour de ces deux femmes aux caractères diamétralement différents mais tellement fortes et humaines.

Je ne peux pas vous dire laquelle de ces héroïnes j'ai préféré. Sûrement un peu Isabelle parce qu'elle incarne réellement la femme que nous rêverions toutes d'être dans les temps difficiles : celle qui brave tout, au mépris de sa propre peur, afin qu'un avenir meilleur survienne. En même temps, Vianne incarne cette dame que nous serions pour beaucoup si les temps difficiles venaient : celle qui se tait, qui essaie de courber l'échine afin de protéger ceux qu'elle aime. Elle fait confiance au gouvernement, et passée la désillusion, elle va faire de grands et douloureux actes pour permettre une relative sécurité à plusieurs personnes. Chacune a su forcer mon admiration à un point difficilement concevable.

Toute l'intrigue du roman recouvre une période allant d'un peu avant la guerre jusqu'à un peu après, et ceci avec quelques épisodes datant de 1995. Ces épisodes ont permis quelques surprises dans les dernières pages du roman, d'ailleurs ! J'étais tellement à fond, il faut dire…

Il me faut aussi avouer ici que si le roman m'a autant touchée, c'est sûrement parce que j'ai visité Auschwitz cet été en partant aux JMJ. Il m'est désormais impossible de ne pas être percutée par toute cette histoire, et pourtant, cette fois-ci, j'ai non seulement été profondément heurtée par ce que j'ai trouvé sur les camps de concentration (dont on entend seulement parler, dans un premier temps), mais aussi choquée par les conditions de vie des français à l'époque. J'avais conscience des privations, des tickets de rationnement, mais jamais d'une telle précarité, d'une telle… extrémité !

Oui, le roman est douloureux. Chaque rebondissement est difficile, il nous tient en haleine et nous rappelle que nous ne devons pas oublier. Je trouve que El Ruiseñor rend parfaitement bien justice à la place que les femmes ont pu avoir dans ce conflit horrible, dans la réalité de ce qu'ont été les faits et qu'on a pu peut-être taire au moins un peu. Rien n'est caché, mais on sent, on prie nous aussi avec les personnages pour que tout s'arrête. On a beau savoir, on a beau se rappeler comment ça se termine, ici, rien n'est joué. C'est comme s'il nous était offert de vivre un peu tout ceci pour en prendre de la graine.

En prendre de la graine, oui. C'est exactement ce qui en ressort. Les sacrifices, l'espérance qu'on essaie d'ensevelir sans jamais y parvenir tout à fait, la volonté de vivre… Ce qui fait de ce roman une oeuvre magistrale, c'est le côté profondément humain qui en ressort. Les blessures de ces femmes qui nous ressemblent, de ce peuple qui est le nôtre… c'est notre passé, véritablement. Et quand on finit le roman, on a le coeur serré de tout ceci, de toute cette douleur, toute cette violence, cette inhumanité que nous avons encore du mal à intégrer… mais on se tourne vers l'amour, vers ce qui nous fait avancer.

Vous l'aurez deviné, je suis en amour devant ce bouquin. J'ai mis plusieurs jours à le lire parce qu'il est conséquent, que le sujet est peu évident et surtout… parce qu'il était en espagnol ! Au moins, je me suis mise à l'épreuve !
Cela étant, j'ai quand même trouvé que la plume de Kristin Hannah était très belle, même traduite dans une langue que je suis loin de maîtriser comme le français. Les descriptions, les dialogues… tout était réaliste, parfois poétique, surtout poignant et prenant. Les dernières 200 pages ont défilé à la vitesse du son ou presque !

En conclusion, je dirai que El Ruiseñor – ou le Chant du Rossignol en français – a été une excellente découverte pour moi. Il m'a profondément marquée et je reste admirative du travail de rédaction qui a été effectué. Isabelle et Vianne m'ont tellement touchée et m'ont paru si proches malgré leurs épreuves. J'ai encore appris de nouvelles choses concernant cette période qui n'a de cesse de nous fasciner malgré ses horreurs. L'histoire de ces deux femmes uniques est un véritable hymne à l'espoir, l'amour et au fait qu'il ne faut jamais renoncer. Il m'a touchée en plein coeur et je ne doute pas qu'il le fera encore pour des tonnes d'autres personnes. Quelle merveille, vraiment ! On plonge dans un passé sombre, mais c'est un bijou brillant, brillant…
Je ne sais pas si c'est un coup de coeur, ou peut-être que si, allez savoir. Ce sera en tout cas un 20/20 pour moi, et foncez le lire, s'il vous plaît !
Lien : http://leden-des-reves.blogs..
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