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Critique de bdelhausse
Il y a des lectures qui vous lestent, qui mettent un coup d'arrêt à votre rythme et vous arrêtent sur le chemin des challenges, qui vous font vous sentir lourd comme un zeppelin de plomb... le sang du dragon en fait partie.
On va se situer, grosso modo, entre le Bourbon Kid et Suicide Squad, pour donner une idée rapide de l'univers et du style recherché par l'auteur.
Embarqué dans un casse foireux pour voler un rubis auquel on attribue des pouvoirs magiques, Ryu Bakkara, ex-militaire devenu artiste-peintre, va être confronté à des puissances maléfiques, du loup-garou aux zombies, en passant par vampires, fantômes ou sorcières. Il va même constituer une team pour l'aider, embarquant Bart, un loup-garou glouton et dragueur, Joan, une vampire, et Abby, une amie baroudeuse toute de rose vêtue, ex-militaire comme lui, sorte de clone d'Harley Quinn (c'est l'image que j'ai eue pendant la lecture).
Nous sommes à Ghalton, ville indistincte, située on-ne-sait-où, mal dégrossie par l'auteur, mais finalement ce n'est pas spécialement rédhibitoire (quoi que...). Nous sommes dans un univers clairement "cinématographique", façon série B de seconde partie de soirée, ou de séries fantastique que l'on visionne sur Scy-Fy... L'idée est clairement de ne pas s'embêter avec la réalité, les détails, la cohérence, j'en passe et des meilleures. Les héros se baladent en sang, couvert de morceaux de cerveau, vêtements déchirés... sans le moindre souci, etc. Les policiers font preuve de clémence et de compréhension. Cela dit, l'auteur insiste à plusieurs reprises pour donner une impression de réalisme, de vraisemblance à quelques rouages de son récit.
Comme tout le monde, j'ai eu du mal à entrer dans le récit, les 100 premières pages manquent de "peps", la mise en place du décor, de l'univers, est vraiment trop longue, trop lente. Ensuite on a un récit qui roule tout seul, et même si je n'apprécie pas les traits d'humour que l'auteur essaie de distiller, c'est juste "correct". Puis viennent les 60 dernières pages, on multiplie alors les incohérences, les fautes d'orthographe, les phrases mal équilibrées, un style moins percussif (ce qui est dommage, car pour ce genre d'ouvrage, il ne faut rien lâcher, sinon le lecteur s'ennuie vite, cf. Bourbon Kid). le livre abonde en clichés, images convenues, et mélange un certain nombre de références "communes"... mais sans rien faire d'autre que les brasser, sans les porter plus haut, sans les renouveler (de nouveau, cf. Bourbon Kid qui fait son lit de clichés, détournés et magnifiés). On est dans de la littérature "ado" assez conventionnelle, finalement. Sans trop de surprises.
En passant, je me demande ce que font les responsables de Quid Novi? maison d'édition que je ne connaissais pas et qui n'a pas l'air d'avoir accompli son job. J'ai regretté d'avoir entamé ce livre. Clairement. Franchement. Je n'ai pas l'habitude d'abandonner un livre. Et j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à le terminer, mais il le fallait (vu qu'il me sert dans le Challenge Multi-Défis 2021 et dans le Challenge ABC 2021-2022).
Mentionnons enfin la couverture... Citons son concepteur, Pascal Vitte... et oublions aussi vite la couverture et ce monsieur que je ne connais pas et auquel je ne souhaite aucun mal. C'est certainement une des couvertures les plus moches que je connaisse (en tout cas, en ce moment dans ma PAL). Je ne m'appesantirai pas dessus, mentionnons un fusil pas droit, tenu par le soldat de gauche, mais on pourrait en dire plus... Un simple rubis sur fond noir aurait fait l'affaire.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j'ai un faible certain et une indulgence marquée pour les personnes, monsieur et madame "Tout-le-monde" qui passent le pas et écrivent, publient et défendent leurs livres. Visiblement, le sang du dragon est le 12è livre de l'auteur, il est dès lors difficile d'être indulgent face au résultat.
On va se situer, grosso modo, entre le Bourbon Kid et Suicide Squad, pour donner une idée rapide de l'univers et du style recherché par l'auteur.
Embarqué dans un casse foireux pour voler un rubis auquel on attribue des pouvoirs magiques, Ryu Bakkara, ex-militaire devenu artiste-peintre, va être confronté à des puissances maléfiques, du loup-garou aux zombies, en passant par vampires, fantômes ou sorcières. Il va même constituer une team pour l'aider, embarquant Bart, un loup-garou glouton et dragueur, Joan, une vampire, et Abby, une amie baroudeuse toute de rose vêtue, ex-militaire comme lui, sorte de clone d'Harley Quinn (c'est l'image que j'ai eue pendant la lecture).
Nous sommes à Ghalton, ville indistincte, située on-ne-sait-où, mal dégrossie par l'auteur, mais finalement ce n'est pas spécialement rédhibitoire (quoi que...). Nous sommes dans un univers clairement "cinématographique", façon série B de seconde partie de soirée, ou de séries fantastique que l'on visionne sur Scy-Fy... L'idée est clairement de ne pas s'embêter avec la réalité, les détails, la cohérence, j'en passe et des meilleures. Les héros se baladent en sang, couvert de morceaux de cerveau, vêtements déchirés... sans le moindre souci, etc. Les policiers font preuve de clémence et de compréhension. Cela dit, l'auteur insiste à plusieurs reprises pour donner une impression de réalisme, de vraisemblance à quelques rouages de son récit.
Comme tout le monde, j'ai eu du mal à entrer dans le récit, les 100 premières pages manquent de "peps", la mise en place du décor, de l'univers, est vraiment trop longue, trop lente. Ensuite on a un récit qui roule tout seul, et même si je n'apprécie pas les traits d'humour que l'auteur essaie de distiller, c'est juste "correct". Puis viennent les 60 dernières pages, on multiplie alors les incohérences, les fautes d'orthographe, les phrases mal équilibrées, un style moins percussif (ce qui est dommage, car pour ce genre d'ouvrage, il ne faut rien lâcher, sinon le lecteur s'ennuie vite, cf. Bourbon Kid). le livre abonde en clichés, images convenues, et mélange un certain nombre de références "communes"... mais sans rien faire d'autre que les brasser, sans les porter plus haut, sans les renouveler (de nouveau, cf. Bourbon Kid qui fait son lit de clichés, détournés et magnifiés). On est dans de la littérature "ado" assez conventionnelle, finalement. Sans trop de surprises.
En passant, je me demande ce que font les responsables de Quid Novi? maison d'édition que je ne connaissais pas et qui n'a pas l'air d'avoir accompli son job. J'ai regretté d'avoir entamé ce livre. Clairement. Franchement. Je n'ai pas l'habitude d'abandonner un livre. Et j'ai mis beaucoup plus de temps que prévu à le terminer, mais il le fallait (vu qu'il me sert dans le Challenge Multi-Défis 2021 et dans le Challenge ABC 2021-2022).
Mentionnons enfin la couverture... Citons son concepteur, Pascal Vitte... et oublions aussi vite la couverture et ce monsieur que je ne connais pas et auquel je ne souhaite aucun mal. C'est certainement une des couvertures les plus moches que je connaisse (en tout cas, en ce moment dans ma PAL). Je ne m'appesantirai pas dessus, mentionnons un fusil pas droit, tenu par le soldat de gauche, mais on pourrait en dire plus... Un simple rubis sur fond noir aurait fait l'affaire.
Celles et ceux qui me connaissent savent que j'ai un faible certain et une indulgence marquée pour les personnes, monsieur et madame "Tout-le-monde" qui passent le pas et écrivent, publient et défendent leurs livres. Visiblement, le sang du dragon est le 12è livre de l'auteur, il est dès lors difficile d'être indulgent face au résultat.
